Benedetto Croce
Publié le 22/02/2012
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Fondateur de la revue La Critica en 1903, il est déjà un penseur et un historien de renom quand il est appelé au gouvernement en 1920 (ministre de l'Éducation nationale). Farouchement individualiste et libéral il dira lui-même avoir le libéralisme dans le sang il refuse d'adhérer au fascisme, rédige en 1925 le manifeste des intellectuels antifascistes et poursuit son activité pendant toute l'époque fasciste, jouissant toujours d'une autorité morale que le régime n'ose pas contester. Après la chute de Mussolini en 1943, il réorganise le parti libéral dont il devient le président. Il est alors ministre dans les gouvernements de Badoglio et de Bonomi (1944-1945). Croce préconisait un retour au régime préfasciste, désirant notamment conserver la monarchie. Il s'opposait à la fois à la gauche (Partito d'azione, socialistes et communistes) et à la démocratie-chrétienne. Dès 1947, tout en restant sénateur, il se consacre surtout à l'institut italien pour les études historiques qu'il fonde à Naples.
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