Bachelard, le rationalisme appliqué. Connaissance commune et connaissance scientifique.
Publié le 22/08/2012
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Cette vision de la science se rapproche de celle d’Auguste Comte, dans Cours de philosophie positive. On a en effet dans ces deux textes Cours de philosophie positive et Le rationalisme appliqué une notion réelle de rupture entre la science nouvelle et la science passée. Pour Comte, on assiste à des révolutions dans la science, tout comme chez Bachelard. Il y a trois périodes pour lui : période théologique, métaphysique et scientifique. Bachelard dans ce texte montre son accord avec la théorie de rupture entre deux périodes de pensées, en présentant une nouvelle rupture, après la « période scientifique « de Comte, celle marquant la naissance de l’époque contemporaine, et d’une connaissance scientifique s’opposant à la connaissance commune. A l’inverse, on peut opposer à ces philosophes Galilée. En effet, celui-ci n’énonce pas de changement brutal entre deux périodes. Pour lui, on étudie toujours les mêmes objets. On utilise seulement des atouts technologiques, comme la lunette astronomique, qui permet de mieux voir que l’œil. On regarde simplement sous un autre angle un objet donné. Mais celui-ci reste le même. On ne peut donc pas parler pour Galilée de rupture entre la science passée et la nouvelle science.
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