bac s 2009
Publié le 06/08/2014
Extrait du document
«
est infondé.
Il définit à la fin de l'extrait les qualités d'un bon juge en termes artisitiques: se départir des
préjugés, d'une complaisance trop facile ou d'un excès de délicatesse.
Le texte B nous invite à nous mettre dans un contexte de salle de théâtre et ce doublement: comme spectateurs
d'une pièce (Cyrano de Bergerac) mais aussi comme spectateurs de spectateurs attendant le lever de rideau
dans l'Hotel de Bourgogne.
Cette vision speculaire nous donne à voir notre propre comportement en qualité de
spectateur.
C'est l'effervescence qui règne dans cette salle.
Les spectateurs sont impatients que la pièce
commence.
De plus, ils semblent aussi intéressés par le spectacle de la salle elle-même et des éventuelles
personalités présentes pour assister à la pièce.
Le silence fait suite à un bourhaha.
Autre élément important:
les classes sociales sont mêlées (page, bourgeois et cardinal) à l'image de la pièce de Molière à propos de
laquelle le Marquis disait que le parterre riait.
Les textes C et D offrent des présentations des pièces à venir.
Mais ces présentations sont déjà la pièce
elle-même.
L'annoncier et le prologue ont des rôles similaires.
Tous deux essayent de capter l'attention des
spectateurs en présentant les personnages et l'intrigue dans le cas de la pièce d' Anouilh ou en analysant les
éléments du décor dans celle de Claudel.
Cette technique est comparable à ce que les classiques
appelaient lacaptatio benevolentiae . Ces deux personnages s'adressent directement aux spectateurs: "fixons,
je vous prie, mes frères" (texte C) "Ces personnages vont vous jouer" (texte D).
Des conseils sont même
prodigués par l'annoncier pour permettre aux specateurs de mieux s'approrier le texte, voire d'influencer leur
jugement "c'est ce que vous ne comprendrez pas qui est le plus beau".
Ces spectateurs sont même un peu
infantilisés "ecoutez bien, ne toussez pas".
Dans le texte d'Anouilh, le prologue avertit lespectateur et lui fait
prendre conscience des enjeux de la pièce: "nous qui n'avons pas à mourrir ce soir".
Ces spectateurs en
savent davantage que les personnages eux-mêmes et sont donc placés dans une position de force: "il [Hémon]
ne savait pas qu'il ne devait jamais exister de mari d'Antigone".
Les spectateurs sont donc tour à tour juges et instruments, en position de force bien qu'impuissants à faire
changer le cours des choses et spectateurs d'eux-mêmes..
»
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