« Avons-nous des devoirs envers les générations futures ? » [Hans Jonas]
Publié le 25/08/2012
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Dans cette troisième partie, Jonas nous explique que selon lui, avec ce nouvel type de l’agir humain, il est essentiel que nous ne puissions pas risquer la vie de l’Humanité. C’est un devoir, en contraste avec le droit – que l’auteur met très fortement en valeur avec l’utilisation de l’italique – que nous possédons sur notre propre vie et qui ne concerne que nous. Il présente l’exemple d’Achille – dans la mythologie classique – tout d’abord car il parle à beaucoup de monde, puisqu’il est universel. Mais cet exemple est aussi efficace par la vie d’Achille, qui a comptabilisé de nombreux exploits, des aventures relatées dans le monde entier – et ce peu importe l’époque – le faisant devenir immortel. L’exemple reprend la deuxième partie, et illustre la théorie de Jonas sur ce qu’on pourrait appeler « une vie de feu d’artifice « - en écho à l’exemple de la partie deux. Ainsi Achille devient un héros par son épopée et sa mort prématurée, mais aussi parce que quelqu’un a raconté son histoire afin qu’elle perdure dans le temps. Il a choisi de vivre de la sorte, il en avait le droit, car cela relatait de lui-même, et non pas d’autrui, voire de l’Humanité toute entière.
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