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Avons-nous besoin de rêver ?

Publié le 22/02/2012

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-        Rêver : au sens strict, faire des rêves, avoir en dormant une activité psychique; au sens large, délirer, laisser aller son imagination, mais aussi s'absorber dans ses désirs, ses souhaits. Le rêve est une activité psychique se produisant pendant le sommeil, ayant une signification et fondée, selon Freud, sur la réalisation d'un désir. Ce sujet de dissertation nous invite à identifier les différentes figures du rêve qui vont de la simple production onirique nocturne jusqu'à la rêverie diurne, le délire, la chimère, mais aussi l'utopie entendue comme rêve collectif, l'art, l'imaginaire en général. S'il fallait bien évidemment se référer au rêve nocturne et aux théories freudiennes, il convenait de ne pas négliger les différents aspects de la production onirique, faute de quoi on risquait de réduire considérablement le sens et l'enjeu du sujet.

« Rêve, rêver Besoin Termes voisins Divaguer, imaginer, délirer, désirer,souhaiter. Appétit, désir, envie, exigence,manque Termes opposés Réalité, vérité, raison. Dégoût, satiété, bien-être, superflu Termes en relation dedépendance Rêverie, chimère, idéal, utopie,fiction, irrationnel, folie. Production, travail, technique, acte,objet 4.

Résultats de la lecture : sens global du sujet (reformulation synthétique su sujet). - La signification du sujet est la suivante : l'activité de faire ou de produire des rêves correspond-elle à la conscience d'un manque pénible provoquant, chez le sujet qui le ressent, un état de tension interne ? II - LA PROBLEMATIQUE 1.

Significations, sous-entendus, présupposés du sujet - Pourquoi me pose-t-on cette question? - Lorsqu'au réveil, j'ai le souvenir d'un rêve, je peux avoir l'impression que le temps passé en activité onirique ne sertvraiment à rien : mon rêve est absurde, trop éloigné du quotidien pour y trouver quelque efficacité.

Pourtant, je sais queje rêverai à nouveau.

Le rêve apparaît donc à la fois comme une production délirante, sans rapport véritable à la réalité,expression étrange d'un relâchement de ma conscience, mais aussi comme une nécessité incontournable, voire unedimension riche et féconde de cette même réalité : ne dit-on pas que les rêves ont la vie dure ? D'où la question :« avons-nous besoin de rêver ? » qui se présente sous une forme quelque peu paradoxale. - Qu'est-ce qui est supposé dans la question ? Quels sont les sous-entendus de l'énoncé ? La question sous- entend que le rêve n'est pas un simple délire irrationnel qu'engendrerait le sommeil de la raison ou de la conscience, maisqu'il correspond à une production hautement significative et féconde, renvoyant à une nécessité vitale, psychologique,peut-être même esthétique, sociale, politique, voire morale.

Il s'agit donc, dans ce sujet, d'explorer non seulement les mille et une figures du rêve, mais aussi les multiples facettes du besoin qui, chez l'homme, ne se réduit jamais tout à fait àun besoin d'ordre biologique (on distingue, en effet, deux sortes de besoins : les besoins innés ou naturels qui sontgénéralement d'ordre biologique et physiologique, et les besoins acquis ou culturels qui sont d'ordre psychologique etsocial ; ces deux catégories de besoins sont, en réalité, intimement liés). 2.

Recherche du domaine d'étude où le sujet prend sens - Domaines concrets : Biologique (le rêve comme besoin physiologique), psychologique (le rêve et son interprétation freudienne), culturel (le rêve comme figure de l'imaginaire), politique (l'utopie), esthétique (l'art). 3.Questionnement du sujet - Le rêve n'est - il pas utile, voire nécessaire, non seulement pour l'individu et son équilibre psychologique, mais aussi pourl'humanité en général dans sa dimension collective et universelle ? Quelle est alors la fonction du rêve ? Quelles sont sesprincipales figures ? Le rêve se réduit-il uniquement à la production nocturne ? Ne renvoie-t-il pas aussi aux différentsaspects de l'imaginaire ? Avec le rêve nocturne proprement dit, ne faut-il pas aussi envisager la rêverie, l'utopie, l'art,etc.

? 4.

Choix du problème fondamental - Ces multiples interrogations débouchent sur une question, une énigme , une aporie fondamentales : quelle est la nature de l'activité onirique : une nécessité, un besoin profond ou une production absurde et inutile ?. »

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