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Autrui est l'autre que moi, il est ce moi que je ne suis pas. Quels sont donc les obstacles qui rendent difficile, voire impossi¬ble, sa compréhension ? Pouvons-nous avoir la certitude de l'avoir compris ?

Publié le 15/09/2014

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Que faudrait-il pour comprendre autrui avec certitude ? Plusieurs conditions apparaissent : que nous soyons identiques l'un et l'autre et qu'autrui soit moi-même ; que je le connaisse parfaitement ; que je me connaisse moi-même parfaitement. On trouve ici les raisons pour les­quelles la parfaite compréhension d'autrui est impossible. Autrui est un autre, il n'est pas moi, il se définit par sa différence de telle sorte qu'aucune certitude intuitive ne me garantit que je l'ai compris. La totale connaissance d'autrui le transformerait en objet et serait la négation de 

« tifs de l'animal, il faut comprendre ce qui a une signification.

Com­ prendre, c'est précisément saisir le sens d'une attitude, l'intention d'un acte ou d'une parole.

On pourrait donc définir autrui comme ce­ lui qui est à comprendre.

Compréhension nécessaire à la vie com­ mune et le plus souvent attendue ou exigée d'autrui lui-même.

Avancer dans l'approfondissement du sujet en examinant ce que suppose la compréhension, quelles sont les conditions qui la rendent possible et voir si ces conditions peuvent être remplies.

Comprendre, c'est prendre ensemble, soit à partir de soi-même, soit à partir de ce que l'on connaît d'autrui.

Ainsi je peux comprendre une de ses attitudes en la rapprochant par comparaison de mes propres expériences vécues dans des situations analogues.

Je peux aussi com­ prendre une de ses décisions en la rapportant à ce que je connais de son caractère, de ses habitudes, de ses desseins.

On s'aperçoit ainsi que ce qui rend possible la compréhension d'autrui, c'est une certaine similitude de nature et de condition entre lui et moi.

Telle que, à travers son expression, je peux le comprendre directement par sympathie.

Telle que par analogie et indirectement je peux le comprendre à travers ma propre expérience.

Telle que je le connais suffisamment pour le comprendre.

Lire: Merleau-Ponty,, Phénoménologie de la perception 2ème partie, IV.

Que faudrait-il pour comprendre autrui avec certitude? Plusieurs conditions apparaissent: que nous soyons identiques l'un et l'autre et qu'autrui soit moi-même; que je le connaisse parfaitement; que je me connaisse moi-même parfaitement.

On trouve ici les raisons pour les­ quelles la parfaite compréhension d'autrui est impossible.

Autrui est un autre, il n'est pas moi, il se définit par sa différence de telle sorte qu'aucune certitude intuitive ne me garantit que je l'ai compris.

La totale connaissance d'autrui le transformerait en objet et serait la négation de sa liberté ; il faut souhaiter qu'il soit capable de m'éton­ ner.

La totale connaissance de soi-même est utopique, et bien souvent c'est la rencontre d'autrui qui me permet de me comprendre moi-même.

Revenir au sujet pour montrer sur des exemples les limites à l'affirmation.

• Ce qui était en jeu : Les limites de la compréhension d'autrui, le respect de sa différence et de sa liberté.

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