Aujourd'hui encore des personnes sont injustement emprisonnées pour leurs opinions, leurs écrits... Faites part de vos réflexions personnelles à ce sujet, en vous appuyant sur des exemples concrets.
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
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Allemagne, la censure sévissait dans les anciens pays de l'Est (Tchécoslovaquie, Hongrie, Pologne, Yougoslavie,Roumanie, Bulgarie, URSS) : les journaux circulaient « sous le manteau», on écoutait la « Voix de l'Amérique » dansles maisons, toutes fenêtres fermées.
Même l'art était prisonnier : officiels, la musique, la peinture, le cinéma, lasculpture, reflétaient les idées des puissants et étaient utilisés à des fins de propagande.
Où était alors la liberté deces artistes ? L'art, pour exister, n'a-t-il pas besoin d'un climat de liberté totale ?
< Transition >
Toute l'histoire du monde depuis deux siècles ne pourrait-elle pas se résumer par l'affrontement de deux camps :celui qui veut vivre en liberté et celui qui tire son pouvoir de l'enfermement des autres ?
< 2e partie : la liberté d'expression est contrôlée dans de nombreux pays >
Le tableau est en effet terrible.
Nous qui vivons dans des pays démocratiques où la liberté d'expression estjalousement préservée, nous faisons partie des privilégiés.
Le monde est bien trop souvent une prison pourquiconque désire parler librement.Il y a peu de temps, à la télévision, nous avons vu une journaliste algérienne d'un rare courage, Malika, qui devait sedéguiser pour parvenir dans les locaux de son journal, au coeur d'Alger, sans être assassinée par les intégristesislamiques.
Son seul crime : faire des reportages, donner la parole à ceux qui ne pensent pas que la religion soit lasolution à tous les problèmes économiques, à celles qui contestent certains choix de leur pays.Les statistiques l'indiquent clairement : la vérité publiée est un danger pour qui ose briser la loi du silence.
En 1994,142 journalistes ont été tués en prison dans l'exercice de leurs fonctions.
Des écrivains, en Iran ou en Birmanie parexemple, ont été mis au ban de leur société, jetés en prison, condamnés à mort ou enfermés, pour avoir osé parler.Amnesty International, un organisme qui défend les Droits de l'Homme dans le monde, a mené une enquête sur cesujet brûlant.
Ses révélations sont accablantes : on a emprisonné 100 000 personnes à cause de leurs opinions dansplus de 50 pays, sans jugement préalable.
Et plus de 100 pays continuent malgré les pressions internationales àpratiquer la torture sur des détenus.
L'esclavage enfin n'est pas mort.
Le dernier contestataire chinois, condamnépour ses opinions politiques le 14 décembre 1995, devra-t-il lui aussi purger comme un esclave ses quatorze annéesde détention dans un camp de travail ?
< Transition >
Le monde civilisé est en péril s'il accepte de voir malmener à ce point la liberté d'expression de l'homme.
Commentfaire pour éviter un danger aussi grave?.
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