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Arthur SCHOPENHAUER 1788-1860 Le Monde comme volonté et comme représentation (analyse)

Publié le 01/04/2015

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schopenhauer

Elle n'est donc pas, comme les autres arts, une reproduction des Idées, mais une reproduction de la volonté au même titre que les Idées elles-mêmes.

 

Cette partie se termine par une conclusion dans laquelle Schopenhauer présente l'artiste comme captivé par la contemplation de la volonté dans son objectivation.

 

Second point de vue : arrivant à se connaître elle-même, la volonté de vivre s'affirme, puis se nie.

 

Ce livre aborde la philosophie de la «pratique de la vie«.

 

Schopenhauer fait preuve d'un certain pessimisme.

 

Schopenhauer multiplie les exemples : la vanité des désirs sans cesse renaissants, l'ennui comme sentiment fondamental.

 

L'égoïsme, éclairé par la raison, peut s'élever au-dessus de l'injustice et produire l'Etat et le droit.

 

Mais la notion de devoir inconditionné est contradictoire et la vertu ne peut être fondée que sur l'intuition de l'identité de la volonté en moi et en autrui, sur la pitié.

 

Les conceptions développées par Schopenhauer dans son troisième livre, qui placent l'art à un niveau métaphysique qui permet à l'homme d'établir une relation directe entre son identité profonde et celle du monde --- l'art a donc une fonction libératrice ---, auront une grande influence sur les artistes de la fin du XIX siècle.

 

Il est facile de voir l'influence de Schopenhauer dans La Naissance de la tragédie (1872).

 

Nietzsche, même lorsqu'il aura pris son propre envol, placera toujours très haut Schopenhauer, à côté de Goethe et Hegel (dans Le Crépuscule des idoles, 1889).

 

Il semble alors que l'homme, le grand homme de l'avenir, doive être l'homme schopenhauerien «qui s'élève jusqu'à la contemplation tragique« et assume «la souffrance volontaire de la véracité«.

 

schopenhauer

« 184 • Arthur Schopenhauer la première édition du Monde comme volonté et comme représentation, comme l'introduction de cet ouvrage.

Sous l'influence de Goethe, il écrit un essai sur La Vision et les couleurs (1816).

En 1814, Schopenhauer découvre la pensée bouddhiste qui imprègne, avec la philosophie kantienne, son œuvre essentielle, Le Monde comme volonté et comme représentation, parue en 1818 et augmentée en 1844 et 1859.

Ce livre n'obtient pas le succès immédiat attendu par l'auteur.

Après une tentative d'enseignement à Berlin, qui ne rencontre guère d'enthou­ siasme chez ses auditeurs, Schopenhauer se consacre entière­ ment à la recherche.

Il publie La Volonté dans la nature (1836) qui n'est pas mieux accueillie.

Il publie encore La Liberté de la volonté (1838).

Le silence sur ses travaux le persuade qu'il est victime d'un complot, organisé par la «philosophie des professeurs» contre une pensée incompatible avec la philosophie institu­ tionnelle.

Il engage une polémique contre les « valets ministé­ riels ».

Son œuvre commence à susciter l'intérêt à la suite de la seconde édition augmentée de suppléments du Monde comme volonté et comme représentation en 1844.

Juste avant sa mort, il obtient la notoriété, suite à la publication des Lettres sur la philosophie schopenhauerienne (1854) de Julius Frauenstiidt, son premier disciple.

Une troisième édition du Monde paraît en 1859 avec de nouveaux ajouts.

Résumé Le Monde comme volonté et comme représentation déve­ loppe la pensée unique contenue dans le titre.

Les différents. »

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