ART, TECHNIQUE ET SCIENCE

« SUJETS DE REFLEXION 11 Degager ridge essentielle du texte. 2 / Expliquer comment l'artisan peut devenir artiste.

Qui serait plural l'oppose de l'artiste? Pourquoi? 3 / Comment expliquer que le peintre soit lea spectateur de son oeuvre en train de naitre »? 4/ Pourquoi « la rAgle du beau » ne peut-elle servir d'exemple? Il y a lieu de rapprocher l'art et la science.

L'un et l'autre sont desinte- resses; en outre ils ont pour mission de depasser le monde de la perception usuelle afin de nous reveler un univers cache que l'artiste cree et que le savant decouvre. Les differences sont cependant nettes.

L'artiste se meut an milieu du concret et reste singulierement attache aux quakes sensibles; le savant au contraire a pour ambition de traduire abstraitement le sensible en intel- ligible et de lui appliquer la mesure et la quantite.

Enfin le premier produit une oeuvre marquee du sceau de l'individualite tandis que le second pretend atteindre une verite objective et universelle, c'est-à-dire qui puisse etre admise par tous. 21.

L'ART ET LA SCIENCE On oppose usuellement les attitudes esthetique et scientifique : Part serait liberte, jeu de l'imagination; la science, au contraire, serait lice a la necessite logique et externe pour l'esprit qui cherche et qui trouve.

Pourtant Goethe' et Leonard de Vinci ont etc a la fois artistes et savants.

Comment apparenter l'art et la science? Par leur source commune, pourrait-on dire. L'art comme la science est ne de la religion : l'astrolatrie3 commanda Pastro- logie; on a commence par etudier la cause des phenomenes dans des raisons religieuses tout comme on a tache de capter la bonne volonte des divinites par une foi ardente qui anime la sculpture et l'architecture des cathedrales medievales.

(...) (...) Quant a la technique, on sait qu'elle a souvent etc signalee comme l'un des plus importants facteurs de la creation esthetique ou de la &con- vene scientifique a l'aurore de la science grecque.

Mais, laissant ces questions d'origine douteuses et si souvent discutables, l'on peut chercher des affinites directes entre la beaute et la verite.

Rien n'est plus beau que le vrai, le vrai seul est aimable, ont dit, non seulement tous les classiques, mais aussi les romantiques, les realistes, les naturalistes, les veristes4.

(...) SUJETS DE RÉFLEXION 1 1 Dégager l'idée essentielle du texte.

2 1 Expliquer comment l'artisan peut devenir artiste.

Qui serait plutôt l'opposé de l'artiste? Pourquoi? 3 1 Comment expliquer que le peintre soit le« spectateur de son œuvre en train de naître »? 4,1 Pourquoi « la règle du beau » ne peut-elle servir d'exemple? Il y a lieu de rapprocher l'art et la science.

L'un et l'autre sont désinté­ ressés; en outre ils ont pour mission de dépasser le monde de la perception usuelle afin de nous révéler un univers caché que l'artiste crée et que le savant découvre.

Les différences sont cependant nettes.

L'artiste se meut au milieu du concret et reste singulièrement attaché aux qualités sensibles; le savant au contraire a pour ambition de traduire abstraitement le sensible en intel­ ligible et de lui appliquer la mesure et la quantité.

Enfin le premier produit une œuvre marquée du sceau de l'individualité tandis que le second prétend atteindre une vérité objective et universelle, c'est-à-dire qui puisse être admise par tous.

21.

L'ART ET LA SCIENCE On oppose usuellement les attitudes esthétique et scientifique : l'art serait liberté, jeu de l'imagination; la science, au contraire, serait liée à la nécessité logique et externe pour l'esprit qui cherche et qui trouve.

Pourtant Goethel et Léonard de Vinci 2 ont été à la fois artistes et savants.

Comment apparenter l'art et la science? Par leur source commune, pourrait-on dire.

L'art comme la science est né de la religion: l'astrolâtrieS commanda l'astro­ logie; on a commencé par étudier la cause des phénomènes dans des raisons religieuses tout comme on a tâché de capter la bonne volonté des divinités par une foi ardente qui anime la sculpture et l'architecture des cathédrales médiévales.

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) Quant à la technique, on sait qu'elle a souvent été signalée comme l'un des plus importants facteurs de la création esthétique ou de la décou­ verte scientifique à l'aurore de la science grecque.

Mais, laissant ces questions d'origine douteuses et si souvent discutables, l'on peut chercher des affinités directes entre la beauté et la vérité.

Rien n'est plus beau que le vrai, le vrai seul est aimable, ont dit, non seulement tous les classiques, mais aussi les romantiques, les réalistes, les naturalistes, les véristes 4 • ( ••• ). »