Aristote, Métaphysique : L'Etonnement philosophique
Publié le 28/02/2010
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« C'est, en effet, l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, leur étonnement porta sur les difficultés qui se présentaient les premières à l'esprit; puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des étoiles, enfin la genèse de l'Univers. Or, apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance. Ainsi donc, si ce fut bien pour échapper à l'ignorance que les premiers philosophes se livrèrent à la philosophie, c'est qu'évidemment ils poursuivaient le savoir en vue de la seule connaissance et non pour une fin utilitaire. Et ce qui s'est passé en réalité en fournit la preuve : presque toutes les nécessités de la vie, et les choses qui intéressent son bien-être et son agrément avaient reçu satisfaction, quand on commença à rechercher une discipline de ce genre. « Aristote, Aristote, Métaphysique
En conséquence l'origine du savoir philosophique en détermine la nature, puisque c'est uniquement pour remédier à leur ignorance que les premiers penseurs ont commencé à philosopher, ce ne pouvait pas être pour résoudre tel ou tel problème pratique « pour une fin utilitaire «, mais simplement pour satisfaire leur curiosité. Cela est d'ailleurs confirmé par la réalité selon Aristote puisque « presque toutes les nécessités de la vie, et les choses qui intéressent son bien-être et son agrément avaient reçu satisfaction, quand on commença à rechercher une discipline de ce genre. «.
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