ARISTOTE: La liberté ; la conscience
Publié le 01/07/2015
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Pour les actes accomplis par crainte de plus grands maux ou pour quelque noble motif (par exemple, si un tyran nous ordonne d'accomplir une action honteuse, alors qu'il tient en son pouvoir nos parents et nos enfants, et qu'en accomplissant cette action nous assurerions leur salut, et en refusant de le faire leur mort), pour de telles actions la question est débattue de savoir si elles sont volontaires ou involontaires. C'est là encore ce qui se produit dans le cas d'une cargaison que l'on jette par-dessus bord au cours d'une tempête : dans l'absolu, personne ne se débarrasse ainsi de son bien volontairement ; mais quand il s'agit de son propre salut et de celui de ses compagnons, un homme sensé agit toujours ainsi. De telles actions sont donc mixtes, tout en ressemblant plutôt à des actions volontaires, car elles sont librement choisies au moment où on les accomplit, et la fins de l'action varie avec les circonstances de temps. On doit donc, pour qualifier une action de volontaire ou d'involontaire, se référer au moment où elle s'accomplit.
ARISTOTE
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PHILOSOPHIE E L'HISTOIRE, lE DROIT, lA VÉRITÉ SUJET 23 .) POLYNÉSIE FRANÇAISE i SEPTEMBRE 2002l
2.
Expliquez et comparez les deux exemples du texte.
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