Aristote - Ethique à Nicomaque : l'art de la science et la prudence (commentaire)
Publié le 04/12/2011
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Dans Éthique à Nicomaque, le philosophe grec Aristote (384-322 av. J.-C.) écrit : « L'expérience a fait l'art, comme le dit Pôlos, à juste titre, et l'absence d'expérience a fait la chance. En effet, l'art naît quand, d'une multitude de notions de l'expérience, vient une conception universelle unique au sujet des cas semblables : en effet, comprendre que tel traitement a été profitable à Gallias atteint de telle maladie, et à Socrate également, et à beaucoup d'autres hommes pris un à un, c'est le fait de l'expérience, mais comprendre qu'il a été profitable à tous les hommes qui sont tels, qui sont circonscrits dans une espèce unique, et qui souffrent de telle maladie, cela relève de l'art ».
Dans le texte d’Aristote Ethique à Nicomaque, on peut voir qu’il y a une contradiction entre la prudence, l’art et la science. L’auteur veut définir ce qu’es la prudence en la comparant à la science et à l’art. Aristote annonce au début du texte, qu’il cherche aussi à savoir qui sont les personnes qui sont prudentes. La prudence en général est une attitude qui consiste à éviter de prendre des risques mais nous allons voir par la suite que pour l’auteur, le mot prudence va prendre une tout autre définition.
«
Commentaire
L’intelligence de l’œuvre dans la prudence est -elle identique à celle de l’œuvre dans la science ?
La prudence est une action qui se projette dans l’avenir tandis que l’intelligence scientifique, porte
sur des choses concrète .La science traite sur les généralités des choses, elle cherche à définir l’objet
avec des d émonstrations en les écartant des circonstances.
Le savant scientifique ne délibère pas si il
n y a pas lieu de délibérer sur des démonstrations ou de preuve comme par exemple délibérer sur le
théorème de Pythagore pour savoir si il convient ou pas serait ridicule.
Celui-ci ne délibère jamais en
présence d’autre savant comme lui.
Depuis, on peut dire que la science est une matière qui peut
s’enseigner et qui peut se transmettre de génération en génération.
En ce qui concerne la prudence, une personne dit e prudente fera attention et sera attentif à la
circonstance d’une chose et non de la chose car c’est sur la circonstance du fait que la personne veut
agir.
Ce qui veut dire que la prudence est délibérative car en effet car l’homme prudent doit être
capabl e de prendre une décision et d’agir avant d’avoir des preuves (si elles existent) car sinon il
manquerait le moment où il doit agir concrètement.
Celui qui est prudent est sensible au signe et aux
indices.
Par exemple, il n’attendra pas qu’Hitler n’envahisse la Pologne, le signe qui fait que le
prudent agira sera lors de l’annexion des sudètes.
Mais les signes ne sont pas toujours vrai ils
peuvent être trompeur donc il devra délibérer sur le signe ou les indices et si celui -ci a bien compris
cela alors il sera vraiment une personne prudente.
Contrairement à la science, la prudence ne peut
s’enseigner, elle s’acquérir avec de l’expérience.
Je ne suis pas d’accord avec l’avis de l’auteur concernant les personnes dites prudente .
En effet , le
prudent n est pas nécessairement un politicien car la cité peut être victime de mauvaise intention ,
comme par exemple , au lieu de sauver le pays de la misère , et ayant un manque de prudence ,
l’homme peut plonger la cité dans l’enfer .
Mais l homme prudent peu t ne pas être tout le temps
prudent car tout le monde fait des fautes mais ces personne la.
Conclusion
On ne peut définir la prudence sans la vertu car c’est la vertu qui fait la force de la prudence .
La
prudence s’appuis sur des circonstances et c’est etre capable de reflechir et de mettre en œuvre
notre réflexions sur une chose afin d’agir ..
»
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