Aristote commentaire seconds analytiques
Publié le 12/12/2012
Extrait du document
«
irréfléchie soit d’une impression sensible et évanescente de l’objet perçu contrairement à ceux
qui ont une « persistance de l’impression sensible dans l’âme ».
Quand une même perception sensible est répétée plusieurs fois, une autre démarcation que
celle entre les animaux dont l’impression sensible persiste et ceux chez qui elle ne persiste
pas, est a faire : chez certains va se former une notion tandis que chez d’autres non.
Chez ceux
là chez qui va se former une notion, la présence matérielle de l’objet ne sera pas requise pour
que l’animal se représente l’objet : c’est l’imagination c’est à dire la faculté de se représenter
une image d’une chose non requise matériellement, de conserver les souvenirs et de les
rappeler.
C’est à ce moment qu’intervient la mémoire qui ajoutée à la notion d’imagination
permet de situer les images dans le temps.
La combinaison de la faculté d’imagination et de
celle de se souvenir crée l’expérience : une expérience est définie par la répétition de
souvenirs et fait donc déjà appel à une certaine faculté de l’intelligence qu’est l’acte de
synthèse.
L’expérience est le point charnière entre l’animal et l’homme : le premier a accès à
une expérience primaire tandis que l’être humain possède une expérience aboutie.
C’est par
cette même expérience, dans laquelle est contenu en puissance l’universel chez chaque
individu, qu’advient l’art (« technè » qui est un art entendu au sens pratique, une production
matérielle) et la science (« episteme » dont le but est d’atteindre l’essence des choses et les
causes).
L’art est envisagé « en ce qui regarde le devenir » car il est associé à la production
qui a en vue un résultat extérieur a elle-même.
L’art est en acte au sens où c’est l’homme qui
donne forme à partir de matière à une œuvre tandis que la science s’intéresse aux causes et à
la substance.
Tout deux ne sont pas des connaissances auto suffisante mais nécessitent la
connaissance des principes.
Ceux ci ne sont ni appris, ni innés mais sont le résultat naturel
(non intellectif) des perceptions sensible.
Dans la première phrase du quatrième paragraphe, Aristote reprend le premier paragraphe
« Ces habitus » que sont la mémoire, l’imagination, l’expérience sont acquis par la perception
sensible et non innés, en tant qu’ils seraient préalable à l’expérience, ou découlant de faculté
telle que l’intelligence.
La métaphore de la bataille illustre le processus du passage de la
sensation à la science, du particulier à l’universel et introduit le dernier paragraphe.
En effet
chaque perception sensible porte sur le particulier mais la sensation contient également en
puissance l’universel : l’homme que je vois est Callias et seulement lui en tant qu’il est un
individu singulier mais il porte aussi en lui la notion d’Homme qui elle est universelle.
Si
d’autres notions universelles contenus dans des perceptions similaires « s’arrêtent » alors
2.
»
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