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apprentissage maître et élève

Publié le 24/05/2023

Extrait du document

« Etant donné qu'il y a la science, patrimoine de l'humanité, toute la question sera de savoir comment transmettre ce savoir.

La façon de penser traditionnelle est qu'apprendre la science, c'est comme passer du vide au plein.

En fait, apprendre les sciences n'est pas quelque chose que l'on peut repartir de zéro, ce sera de l'éveil ou du réveil.

Cela signifie que la transmission de vos connaissances nécessite à la fois la participation active des apprenants et la rigueur des méthodes d'enseignement.

Le texte que nous avons écrit porte essentiellement sur la transmission de ce savoir très particulier.

Après ce premier aperçu il est possible dégager les trois moments suivants : dans un premier temps, nous verrons ce qui distingue d’une science commune et d’une science individuelle.

Dans un deuxième temps, nous soulignerons que l’apprentissage de la connaissance est une sorte d’assistance comparable à la médecine.

Enfin, dans un dernier temps, nous chercherons à définir la méthode adéquate à l’acquisition de la science. Premièrement, d'un point de vue connu, on ne fait pas vraiment la distinction entre enseignants et élèves.

Par exemple, lors de l'exécution d'opérations mathématiques simples, les résultats sont les mêmes pour l'enseignant et l'élève.

On peut parler de science commune, qu'on appelle aujourd'hui connaissance de base, mais elle ne nous dit rien sur la façon dont nous sommes arrivés à de tels résultats.

En fait, c'est un processus qui nécessite de la préparation et de l'absorption, mais nous devons le savoir en termes de résultats.

C'est un peu comme une œuvre d'art, mais on ne voit pas ce que cette connaissance a rendu possible.

On se contente d'une somme de choses apprises qui mesure l'étendue des connaissances.

L’auteur explique : « La science est la même dans l’élève et le docteur du point de vue de la chose connue […] ».

Nous avons une science commune, et chacun de nous a des pensées individuelles qui reflètent notre liberté la plus profonde.

Lorsque nous voulons savoir quelque chose et que nous devons appliquer des principes, l'application de ces principes peut dépendre de notre état d'esprit, de notre éducation ou de notre niveau d'enseignement.

A ce niveau nous ne sommes plus vraiment égaux.

Car certaines personnes acquièrent des connaissances très facilement, d'autres acquièrent des connaissances avec beaucoup de difficulté, et parfois elles ne peuvent pas acquérir de connaissances du tout.

Dans tout apprentissage, il faut garder à l'esprit cette application toujours personnelle, le rapport changeant aux principes qui définissent la pensée universelle : « [...] de ce dernier point de vue en effet la science est individuelle en chacun de nous.

» Deuxièmement, nous venons de voir que la connaissance peut être générale dans ses résultats et spécifique dans sa composition.

Désormais, la question sera de savoir comment transférer les connaissances grâce à l'implication de différentes personnes.

En quel sens l'enseignant est-il responsable des connaissances de l'élève ? Il est difficile d'imaginer des causes mécaniques équivalentes à celles qui interfèrent avec la réalité physique.

Nous ne devons pas oublier qu'à travers des principes nous avons créé une liberté de pensée essentielle qui nous empêche de la faire respecter.

Les causes doivent être de nature différente et proches d'une relation de cause à cause.

Dans la situation actuelle, le savoir du maître doit présupposer le savoir existant mais dormant chez le disciple.

Il s'agit de lui donner forme et réalité.

D’après Saint Thomas d’Aquin : « la science qui est dans l’élève est causée par la science qui est dans le maître » .

Il convient de rechercher ce qu'on peut appeler les principes naturels de la science.

Aujourd'hui, nous pouvons parler d'intelligence ou de bon sens, qui représente la capacité de discerner mentalement la validité ou l'invalidité de ce.... »

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