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Animal religieux ?

Publié le 14/08/2014

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A/ L'attitude religieuse ne consisterait pas à suivre ou à obéir à sa nature, mais au contraire à la transcender.

1/ Peut-être est-il impossible et vain de tenter de définir l'homme. L'homme se « définit « précisément par son absence de nature, par sa liberté. (Pic de la Mirandole, Sartre)

·   Ex.: le mythe de Prométhée chez Platon. Sa nature n'est fixée nulle part, par aucun instinct. Son essence propre, c'est sa liberté.

2/ D'où la possibilité de l'ouverture au sacré.

 

·   Alors que l'animal est aveugle au sacré, borné qu'il est par son instinct, par les limites de sa nature (Pascal), l'homme au contraire n'est fait que pour l'infinité.

« suprême, d'un dieu extérieur à sa propre espèce.

Il projette en Dieu les qualités et propriétés qui devraient être les siennes (paternité, bonté, puissance, etc.).

L'homme religieux est un homme à qui sa propre nature est devenue étrangère, il la vénère comme étant les attributs d'un être extérieur à lui qu'il vénère .

(Feuerbach) B/ Mais comment l'homme pourrait-il perdre sa nature, s'il en avait une ? 1/ Qu'est-ce qu'un être capable de se déposséder lui-même de sa propre nature? Cela suppose que ce soit l'homme qui décide, par ses actions et ses pensées, de ce qui est humain.

2/ Cela suppose en tout cas qu'il ne soit pas tout entier prisonnier de cette nature, ni défini par elle.

• • Quelle est donc cette nature, sujette à être effacée ? La coutume est une seconde nature, qui détruit la première.

Mais qu'est-ce que nature? Pourquoi la coutume n'est-elle pas naturelle ? J'ai grand peur que cette nature ne soit elle-même qu'une première coutume, comme la coutume est une seconde nature.

» (Pascal) III ...

Ou en un dépassement de sa nature simplement animale ? Al L'attitude religieuse ne consisterait pas à suivre ou à obéir à sa nature, mais au contraire à la transcender.

1/ Peut -être est-il impossible et vain de tenter de définir l'homme .

L'homme se « définit» précisément par son absence de nature, par sa liberté .

(Pic de la Mirandole, Sartre) •Ex.

: le mythe de Prométhée chez Platon.

Sa nature n'est fixée nulle part, par aucun instinct .

Son essence propre, c'est sa liberté .

2/ D'où la possibilité de l'ouverture au sacré .

•Alors que l'animal est aveugle au sacré, borné qu'il est par son instinct, par les limites de sa nature (Pascal), l'homme au contraire n'est fait que pour l'infinité.

B/ Mais le sacré n'est alors qu'une possibilité de l'homme.

1/ Le sacré n'est plus ce qui le définit , ni ce qui fait de lui un homme .

2/ Cette possibilité, il peut très bien ne jamais l'actualiser ou la réaliser .

3/ Et qu'il soit porteur de cette possibilité ne lui garantit en rien l'existence de ce à quoi elle lui permet de s'ouvrir .

• Le religieux reste ainsi objet de foi et non de connaissance.

(Kant) En conclusion La religion n'est pas un phénomène naturel : en témoignent la diver­ sité et l'évolution des croyances et des pratiques religieuses.

Mais la religion n'est pas non plus étrangère à l'essence de l'homme, qu'elle contribue plutôt à révéler.

L'homme est l'être qui, par sa façon de comprendre le monde qui l'entoure, de s'y situer et d'agir en son sein, décide de ce que signifie pour lui être un être humain .

Le religieux en l'homme ne fait qu'un avec la conscience qu'il a de sa condition.

Il sait qu'il va mourir, qu'il est capable de penser, d'aimer, de souffrir, etc., et ce savoir lui fait d'emblée un problème.

Ce savoir est inéluctablement source d'interrogation.

Le religieux est cette conscience tragique de la condition humaine.

• • • 61 :. »

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