Analyses de textes sur la notion d'inconscient
Publié le 29/11/2014
Extrait du document
«
Hoffmann Programme d'étude personnel du manuel
Bastien L'inconscient
TL1
Pourquoi le philosophe défend-il cette thèse ?
Pour Spinoza, les hommes s'imaginent souvent qu'ils sont libres, mais en réalité ils sont
gouvernés par les appétits, les désirs et les passions : c'est ce qui les conduit à regretter souvent
leurs actions ou à ne pas faire le meilleur choix (« nous voyons le meilleur et nous faisons le pire »).
Ils non donc pas conscience de tout ce qui les déterminent à leur insu, c'est une illusion due à
l'ignorance des causes.
O n peu supposer par la suite que cette analyse faite par Spinoza se rapproche
de la description du fonctionnement de l'inconscient par Freud, cette analyse est toujours fiable de
nos jours car les hommes se reposent toujours sur des préjugés relatifs pour faire fonctionner leur
volonté ou leurs désirs.
De même que dans cet extrait, le philosophe évoque le finalisme, selon
lequel Dieu est doté d'intentions et ne fait rien en vain, poursuivant un projet librement décrété.
Si
toute chose découle de Dieu, ce n'est pas un libre décret de sa volonté, mais par nécessite : le
déterminisme règne dans la nature, les causes et les effets s'y enchaînent de manière nécessaire.
Texte 2 : L’inquiétude Étrangeté et Autres essais , 1917, Freud
Sigmund Freud est naît le 6 mai 1856 en Moravie et mort le 23 septembre 1939 à Londres.
Il
a fait des études de médecine, et se tourne vers la neurologie.
Ses études sur le cerveau l'amènent à
s'intéresser aux névroses.
Freud publie en 1895 Études sur l'hystérie , puis abandonne l'hypnose et
invente la psychanalyse, thérapie reposant sur la technique dit « des associations libres » et sur
l'analyse des rêves.
A partir de son travail avec ses patients, Freud élabore progressivement sa
théorie de l'inconscient, fondée sur l'hypothèse que des pulsions sexuelles d'origine infantile
seraient refoulées dans les profondeurs du psychisme et seraient la cause des névroses.
Dans
L’inquiétude Étrangeté et Autres essais , paru en 1917, Freud imagine un discours fait par la
psychanalyse au moi, c'est à dire en quelque sorte l'état conscient.
C'est une notion qui obéit avant
tout au principe de réalité, et donc ce discours revirait à « vaincre » une résistance qui s'oppose à
l'hypothèse que l'inconscient agit sur la conscience de soi.
Nous nous demanderons comment
expliquer la résistance qui est opposée à l’inconscience qui agit sur la conscience de soi.
Dans une première partie (l.
1 à 18 ) Freud commence par présenter la psychanalyse qui
voudrait instruire le moi en lui révélant qu'il se connaît mal.
C'est pour cela que Freud imagine un
discours que la psychanalyse adresserait au moi (ouverture des guillemets ).
Le philosophe se met à
la place de la psychanalyse pour pouvoir évoque r sa thèse, en commencent par convaincre le moi
que l'inconscient n'est pas étrang er et que c'est une notion qui fait partie de notre vie psychique, qui
prend place dans notre propre connaissance, ou qui c'est dérober et à la fois prend place dans la
domination de notre propre volonté.
Freud explique par la suite que c'est pour cela que le moi se bat
en quelque sorte avec ses propres forces et que c'est pour cela q u'il ne peu pas faire comme si c'était
un ennemi extérieure.
Il explique également que notre inconscient n'est pas une chose négative, elle
est simplement indépendante de nous, il dit que notre responsabilité nous appartient totalement.
Freud prend exemple sur les pulsions sexuelles pour montrer que le moi «surestimé ses forces » l.9
quand il croyait qu'il pouvait faire ce qu'il voulait avec ces pulsions, donc c'est ce qui aurait entraîné
une forme de révolte de leur part en suivant leurs « propres voies obscures » l.12 pour échapper à
une action de « punir », ces pulsions se seraient données un « droit » l.13 qui ne pourrait plus
convenir au moi.
Il explique d'ailleurs que le moi ignore comment ces pulsions sont parvenues à
leur fins, alors Freud répond à cette ignorance en expliquant que ce symptôme que le moi qualifie
comme une souffrance qui est parvenue à notre connaissance, et que le moi ne le reconnaît pas et
ignore qu'il s'agit simplement d'une satisfaction qui serait « substitutive ».
Dans une deuxième partie (l.19 à 32 ), Freud commence par dire au moi comment ce
« processus » serait possible, il explique que c'est simplement que le moi serait dans l'erreur « sur
un autre point important » l.20.
Il affirme par la suite, que le moi a une assurance d'apprendre tout.
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