Analyser, puis apprécier au point de vue moral, le sentiment de la pitié. PLAN.
Publié le 07/02/2016
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La pitié, en tant qu’émotion, est
а) un état généralement désagréable causé par l'idée de la souffrance d’un autre être ;
б) et accompagné de modifications physiologiques (yeux humides, gestes de rapprochement, etc.).
c) Cet état présente des différences de qualité et d’intensité : et l’on pourrait distinguer une pitié-choc d’une pitié-sentiment
C. — La pitié peut prendre des formes pathologiques (sensiblerie).
D. — On l’a expliquée
«
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LA DISSERTATION PIIILUSUPII!QIJP
B.
- La pitié, en tant qu'émotion, est
a)
un état généralement
désagréable
causé par
l'idée
de la souffrance d'un autre être
b)
et accompagné de
medifications physiologiques (
veux
humides, gestes de rapprochement, etc.).
c)
Cet
état présente des différences de
qualité
et d'inten-
sité et l'on pourrait distinguer une
pitié-choc
d'une pitié-
sentiment
1
C.
- La pitié peut prendre des formes
pathologiques
(sensiblerie)
2
D.
- On l'a expliquée
o) par une égoiste «
prévoyance
des maux
yt'i
nous pou-
vons tomber
e
(La Rochefoucauld)
b)
par
l'imitation automatique
des souffrances des autres
c)
enfin, - ce qui paraît
plus psychologique,
par
l'existence en l'homme d'un altruisme aussi primitif que
l'égoïsme
5
.
-
2e partie.
-
Appréciation morale.
La pitié a été
di'erse-
ment appréciée.
A.
- Elle est le principal devoir du Bouddhiste a,
une
forme de la
charité chrétienne elle
a été surtout exaltée
par Schopenhauer, qui en fait
le principe de sa morale
et la
grande révélation métaphysique 7
.
B.
- En tant que sentiment distinct d'un devoir, elle
est considérée par Kant comme n'ayant
pas devaleur
iaorale
8
.
C.
- Elle est condamnée
1.
Ps.
M., pp.
115-11.7.
2.
Ps.
M., p.
123.
3.
Ps.
M., p.
205.
4.
Ps.
M.
pp.
228-229.
5.
Ps.
M.,
p.
211 et suiv.
6.
Ph.
S.
et M.,
p.
251.
7.
Ph.
S.
et M., pp.
365-367.
Voir au
-34
P8., pp.
86 87.
S.
Ph.
S.
et M., P.
309..
»
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