Analyse texte "Le Bonheur comme le Souverain Bien de toutes nos actions" d'Aristote
Publié le 17/05/2023
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Le texte "Le Bonheur comme le Souverain Bien de toutes nos actions" d'Aristote aborde la
question du bien suprême que toutes nos activités tendent à atteindre, à savoir le bonheur.
Cette
question soulève des interrogations sur la nature de ce bonheur, sa dé nition et son lien avec la
vertu.
La problématique que pose ce texte est donc la suivante : en quoi le bonheur est-il le
Souverain Bien de toutes nos actions ? Comment dé nir le bonheur et en quoi la vertu y est-elle
liée ?
Aristote explique que toute activité humaine a pour but un bien, qui est le Souverain Bien.
Il ajoute
que si certaines activités visent d'autres ns, celles-ci ne sont souhaitées que pour atteindre un
bien ultime qui ne peut être que le Souverain Bien.
Le bonheur est donc le bien suprême vers
lequel tendent toutes nos actions.
Cependant, Aristote constate que la dé nition du bonheur n'est
pas universelle et que la plupart des gens ont des conceptions di érentes de ce qu'est le
bonheur.
Pour certains, c'est le plaisir, la richesse ou l'honneur, tandis que pour d'autres, c'est
quelque chose qui existe en soi et qui est la cause de la bonté de tous les autres biens.
Aristote
considère que le bonheur consiste en une activité de l'âme en accord avec la vertu, et que cela
doit se réaliser dans une vie accomplie jusqu'à son terme.
En d'autres termes, la vertu est
nécessaire pour atteindre le bonheur.
En e et, la vertu est un élément crucial dans la dé nition du bonheur selon Aristote.
Il explique
que la fonction de l'homme consiste en une activité de l'âme en accord avec la vertu et que la vie
accomplie jusqu'à son terme est essentielle pour atteindre la félicité et le bonheur.
Aristote
considère que la vertu est la clé pour atteindre le bonheur, car elle permet à l'homme de remplir
sa fonction et de bien accomplir chaque tâche qui lui est propre.
Ainsi, le bonheur ne peut être
atteint sans vertu, car la pratique de la vertu permet de vivre une vie accomplie jusqu'à son terme,
et donc de réaliser la fonction de l'homme.
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Dans cet extrait de l'Ethique à Nicomaque, Aristote ré échit à la notion de n ultime vers laquelle
toutes les actions et les choix tendent.
Il a rme que toute activité, art, investigation et choix ont
pour but d'atteindre quelque chose de bien.
Selon lui, le bien est donc la n vers laquelle toutes
les choses tendent.
Cependant, il précise que cette n doit être recherchée pour elle-même et
non pas comme un moyen pour atteindre autre chose.
Autrement dit, la n ultime doit être un bien
en soi, et non pas simplement un moyen pour atteindre un autre bien.
C'est ainsi que la notion de Souverain Bien apparaît chez Aristote.
Le Souverain Bien est la n
ultime vers laquelle toutes les activités humaines tendent.
Il s'agit du bien qui est recherché pour
lui-même, et non pas simplement comme un moyen pour atteindre un autre bien.
Pour Aristote, le
Souverain Bien est le bien suprême, celui qui est le plus haut, le plus parfait et le plus complet.
Aristote identi e le bonheur comme étant le Souverain Bien.
Il a rme que, pour la plupart des
hommes, le bonheur est considéré comme le bien suprême, celui qui est recherché pour luimême, et non pas comme un moyen pour atteindre un autre bien.
Le bonheur est donc la n
ultime vers laquelle toutes les activités humaines tendent.
Pourquoi Aristote identi e-t-il le bonheur au Souverain Bien ? Pour répondre à cette question, il
faut se pencher sur la nature du bonheur telle que la dé nit Aristote.
Selon lui, le bonheur ne peut
pas être identi é à un bien matériel ou extérieur, tel que la richesse, le pouvoir ou la renommée.
Au contraire, il doit être compris comme la réalisation d'une vie pleinement vécue en accord avec
la vertu.
Ainsi, pour Aristote, le bonheur est un état de satisfaction et de plénitude qui résulte de la
réalisation d'une vie bien vécue.
Ce n'est pas simplement un état de plaisir passager ou de
satisfaction immédiate, mais plutôt un état durable de bien-être qui résulte d'une vie de vertu et
de sagesse.
Le bonheur est donc la n ultime vers laquelle toutes les actions et les choix tendent,
car c'est ce qui permet à l'homme d'atteindre une vie pleinement réalisée et d'atteindre un état de
satisfaction et de plénitude.
En identi ant le bonheur au Souverain Bien, Aristote a rme donc que la poursuite du bonheur est
la motivation ultime de toutes les actions humaines.
C'est la n ultime vers laquelle toutes les
choses tendent, car c'est ce qui permet à l'homme d'atteindre un état de satisfaction et de
plénitude durable.
Toutefois, il est important de souligner que le bonheur ne peut être atteint que
par une vie de vertu et de sagesse, qui est elle-même une n en soi.
En somme, pour Aristote, le Souverain Bien est la n ultime vers....
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