Analyse picturale et philosophique de l'OLYMPIA de Manet
Publié le 27/02/2008
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Analyse picturale et
philosophique de "L'olympia" de Manet (1863)
Histoire
Avec ce nu peint six mois après son célèbre Déjeuner sur l'herbe, Manet signe
l'acte de naissance de la peinture moderne. Le tableau exposé au Salon en 1865
fait scandale. On lui reproche tout : le sujet et la technique picturale. Même
son contemporain Gustave Courbet s'indigne : « C'est plat, ce n est pas
modelé... On dirait la dame dépique d'un jeu de cartes sortant du bain ! »
Pourtant Manet a simplement voulu être de son temps, faire ce qu'il voyait sans
s'inquiéter de la mode. À l'inverse des peintres officiels reconnus par
l'Académie, il n'est pas parti d'un nu réel pour peindre une « Vénus » (modèle
de beauté idéale), mais de La Vénus du Titien (1538) pour peindre un nu
réaliste. Manet est le dernier des classiques et le premier des modernes.
Tableau
Le peintre actualise un thème millénaire en le traitant dans un langage moderne.
Il prend pour modèle son amie Victorine Meurent et la représente comme il la
voit, sans chercher à idéaliser ses proportions. Il emprunte au Titien la
présentation allongée de la figure mais supprime toute profondeur à la scène
(ici, pas de fenêtre ouverte sur un paysage, le mur fait écran).
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