Analyse livre 1 Du contrat social rousseau
Publié le 29/10/2020
Extrait du document
«
Trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de
chaque associé, et par laquelle chacun s’unissant à tous n’obéisse pourtant qu’à lui-même et reste aussi libre
qu’auparavant.
» Tel est le problème fondamental dont le contrat social donne la solution.
La solution se trouve donc dans le contrat social, qui nécessite le concours de plusieurs.
C’est « l’aliénation
totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté ».
Pour autant, ce n’est pas qu’un acte
de soumission, chaque associé en sort gagnant : « Enfin chacun se donnant à tous ne se donne à personne, et
comme il n’y a pas un associé sur lequel on n’acquière le même droit qu’on lui cède sur soi, on gagne
l’équivalent de tout ce qu’on perd, et plus de force pour conserver ce qu’on a.
»
Ce que l’on appelait autrefois la Cité devient désormais la République, ou corps politique.
Ce corps politique est désigné de trois manières différentes, selon qu’il est :
Passif : Etat
Actif : Souverain
Comparable à ses semblables : Puissance
Résumé Chapitre VII – Du souverain
Le Souverain, donc le corps politique en tant qu’il est actif, ne peut violer l’acte du contrat qui l’a institué.
De plus, attaquer une partie du corps politique, c’est attaquer le corps politique dans son ensemble, et
réciproquement.
Enfin, quand les intérêts personnels divergent de l’intérêt commun, alors on est en droit de contraindre celui
qui s’y oppose : « ce qui ne signifie autre chose sinon qu’on le forcera d’être libre ».
Résumé Chapitre VIII – De l’état civil
Le passage de l’état de nature à l’état civil entraîne plusieurs changements :
L’instinct est remplacé par la justice
Les actions dénuées de moralité ont désormais une moralité.
L’homme écoute sa raison plutôt que ses penchants.
Rousseau parle de cet « instant heureux » qui « d’un animal stupide et borné, fit un être intelligent et un
homme.
»
Deux types de liberté sont alors distingués :
1.
La liberté naturelle, qui n’a pour bornes que les forces de l’individu.
2.
La liberté civile, qui a pour limites la volonté générale.
Il faut aussi établir une autre distinction entre la possession , faite par la force, et la propriété , qui est-elle
légitime et réglée par le droit.
Résumé Chapitre IX – Du domaine réel
Dans le cas d’un nouveau terrain, il existe un droit du premier occupant, qui répond en général à trois
conditions :
1.
Le terrain n’est habité par personne.
2.
Celui qui le revendique ne prend que la quantité qui lui est nécessaire.
3.
Il doit en être pris possession par le travail et la culture, qui sont des signes de propriété
Rousseau conclut le Livre I du Contrat social en soulignant que l’égalité naturelle des hommes n’a pas été
détruite ; mais elle a été remplacée par une autre égalité, qui est une égalité morale et légitime..
»
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