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Analyse livre 1 Du contrat social rousseau

Publié le 29/10/2020

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Du contrat social de Jean-Jacques Rousseau :
 
Dans le Livre I du Contrat social, Rousseau commence par définir son projet. Il s’agit de trouver une règle d’administration qui soit légitime et sûre.
Prévenant les critiques qui interrogeraient la légitimité de sa démarche, Rousseau répond que c’est en sa qualité de citoyen qu’il a le droit de s’intéresser à la Politique.
 
Résumé Chapitre I
Rousseau s’étonne : « L’homme est né libre, et partout il est dans les fers. »
C’est ce constat paradoxal qui pousse Rousseau à expliquer comment l’homme, alors qu’il est né libre et sans entrave, a pu s’enchaîner au cours de sa vie, de manière systématique.
 
Résumé Chapitre II – Des premières Sociétés
Rousseau voit dans la famille «la plus ancienne de toutes les sociétés et la seule naturelle ». Ce chapitre est notamment l’occasion pour Rousseau, comme il le fera plusieurs fois par la suite, de critiquer les thèses des auteurs qui le précèdent, comme Grotius, Hobbes, ou encore Aristote.
 
Résumé Chapitre III – Du droit du plus fort
« Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir. »
Rousseau, Du Contrat social, Livre I,
Pour subsister, la force doit se convertir en droit, et l’obéissance en devoir. Rousseau tâche de comprendre dans ce chapitre ce qu’il faut comprendre par l’expression « droit du plus fort ». Sa conclusion est que l’on est obligé d’obéir uniquement aux puissances légitimes.

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« Trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s’unissant à tous n’obéisse pourtant qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant.

» Tel est le problème fondamental dont le contrat social donne la solution. La solution se trouve donc dans le contrat social, qui nécessite le concours de plusieurs.

C’est « l’aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté ».

Pour autant, ce n’est pas qu’un acte de soumission, chaque associé en sort gagnant : « Enfin chacun se donnant à tous ne se donne à personne, et comme il n’y a pas un associé sur lequel on n’acquière le même droit qu’on lui cède sur soi, on gagne l’équivalent de tout ce qu’on perd, et plus de force pour conserver ce qu’on a.

» Ce que l’on appelait autrefois la Cité devient désormais la République, ou corps politique. Ce corps politique est désigné de trois manières différentes, selon qu’il est :  Passif : Etat  Actif : Souverain  Comparable à ses semblables : Puissance Résumé Chapitre VII – Du souverain Le Souverain, donc le corps politique en tant qu’il est actif, ne peut violer l’acte du contrat qui l’a institué.

De plus, attaquer une partie du corps politique, c’est attaquer le corps politique dans son ensemble, et réciproquement. Enfin, quand les intérêts personnels divergent de l’intérêt commun, alors on est en droit de contraindre celui qui s’y oppose : « ce qui ne signifie autre chose sinon qu’on le forcera d’être libre ». Résumé Chapitre VIII – De l’état civil Le passage de l’état de nature à l’état civil entraîne plusieurs changements :  L’instinct est remplacé par la justice  Les actions dénuées de moralité ont désormais une moralité.  L’homme écoute sa raison plutôt que ses penchants. Rousseau parle de cet « instant heureux » qui « d’un animal stupide et borné, fit un être intelligent et un homme.

» Deux types de liberté sont alors distingués : 1.

La liberté naturelle, qui n’a pour bornes que les forces de l’individu. 2.

La liberté civile, qui a pour limites la volonté générale. Il faut aussi établir une autre distinction entre la possession , faite par la force, et la propriété , qui est-elle légitime et réglée par le droit. Résumé Chapitre IX – Du domaine réel Dans le cas d’un nouveau terrain, il existe un droit du premier occupant, qui répond en général à trois conditions : 1.

Le terrain n’est habité par personne. 2.

Celui qui le revendique ne prend que la quantité qui lui est nécessaire. 3.

Il doit en être pris possession par le travail et la culture, qui sont des signes de propriété Rousseau conclut le Livre I du Contrat social en soulignant que l’égalité naturelle des hommes n’a pas été détruite ; mais elle a été remplacée par une autre égalité, qui est une égalité morale et légitime.. »

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