analyse extrait de la quatrième ennéade, issu du livre neuvième de Plotin: âme comme principe vital
Publié le 13/03/2022
Extrait du document
«
Intro :
Le texte que nous allons expliquer est un extrait de la quatrième
ennéades, issu du livre neuvième de Plotin.
L’idée directrice que
développe l’auteur porte sur l’âme qui peut se définir comme un principe
vital qui anime le corps d’un être vivant qu’il soit humain, animal voir
végétal.
Plotin se pose la question de savoir si toutes les âmes forment
une seule âme.
Pour développer cette idée, nous verrons dans un
premier temps, comment Plotin définit l’âme dans différents corps, puis
on s’interrogera ensuite sur le principe de l’âme et pour finir qu’une âme
peut être multiple.
Dans le début du texte, l’auteur veut nous montrer qu’il existe une
seule âme dans chaque animal par la phrase « l’âme de chaque animal
est une ».
De plus qu’elle est répartie entièrement dans son corps en
mentionnant « présente tout entière dans tout le corps ».
Son
argumentation est pertinente car tout être vivant bénéficie d’une seule
âme dans son corps et non pas d’une âme dans chaque partie de son
corps.
Pour l’affirmation suivante, Plotin utilise le concept de l’odorat et du
toucher avec des êtres pourvus d’un de ces sens.
Il est évident que tout
être pourvu de pattes aura un ressenti de matières, de chaleur ou de
froid lorsqu’il sera en contact avec le sol.
Par exemple un chien mettant
la patte dans des cendres chaudes aura le reflexe de la retirer
rapidement, c’est l’action de « l’âme sensitive » sur son corps.
Le même
principe s’applique dans la suite du texte avec les végétaux qui sont doté
soit de racines, de feuilles, de tiges leur permettant de se nourrir.
L’auteur définit cette âme comme « végétative », on pourrait également
qualifier cette âme sensitive et cette âme végétative plutôt comme des
réflexes, voir instinct de survie, l’animal ayant besoin de ses pattes pour
marcher, courir et la fleur, d’eau ou de lumière pour se développer,
s’accroitre et ne pas mourir.
La dernière phrase de ce paragraphe s’interroge sur l’existence d’une
âme commune qui serait la même pour tous les êtres et la même
partout : « toutes les âmes n’en font-elles qu’une ».
Plotin veut nous
montrer dans cette phrase qu’on serait dirigé par une « Âme.
»
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