analyse du film «vers l'inconnu»
Publié le 11/09/2014
Extrait du document
«
libre ou déterminé? Est-il bon ou mauvais? Nous verrons d’abord un résumé du film
«Vers l’inconnu» de Sean Penn et la conception de l‘être humain qui en ressort.
Ensuite,
nous verrons la conception de l’être humain selon Rousseau et la comparaison avec celle
du film.
Finalement, je ferai une critique des deux conceptions présentées.
Tout d’abord, le film est basé sur une histoire vraie.
Un jeune garçon, Christopher
McCandless, qui vient d’obtenir son diplôme universitaire décide de partir pour l’Alaska.
Il quitte sa famille et ses amis, sans dire un mot.
Il donne tout son argent à un organisme
de charité et part avec sa voiture, puis, sur le pouce.
En chemin, il change son nom pour
Alexander Super Vagabond.
Il fait des rencontres inoubliables, dont un couple hippie et
un grand-père.
Il obtient quelques boulots lui permettant de se faire des économies pour
l’Alaska.
Après diverses aventures mémorables et plusieurs mois de promenades, il arrive
enfin en Alaska, où il vit seul dans un ancien mini bus délaissé et isolé.
Christopher croit
qu’en revenant à l’état de nature, il sera libre.
Libre car il n’aura plus de lois à respecter.
Libre car il n’aura plus d’obligations ingrates.
Libre de la surabondance matérielle.
Il
croit que nous n’avons rien besoin d’autre pour vivre que soi et la nature.
Pour lui, l’état
de nature, c’est d’être seul, c’est d’affronter seul la nature, c’est de retourner à l’état
sauvage.
Pourquoi être seul? Car «les humains sont mauvais les uns envers les autres.»
C’est ce que croit Christopher.
C’est l’humain lui-même qui a détruit le monde et qui a
rendu les autres humains mauvais.
Ils se font du mal.
Ils se tuent et se volent.
Ils se
mentent et se trompent.
Comme ses parents, qui ne lui ont jamais dit la vérité sur eux.
Il
vivait dans le mensonge depuis son tout jeune âge.
Selon lui, la vie de ses parents était
déterminée.
Ils étaient comme les autres.
En étant seul pour affronter le monde, on est
libre.
On ne se ment pas à soi-même.
Il n’y a pas de problèmes.
Mais la vraie conception
de l’être humain du film, Christopher l’a découvert en Alaska, en repensant à toutes ses
aventures extraordinaires et à tous les gens merveilleux qu’il a rencontré.
«Le bonheur
n’existe que s’il est partagé.» On a besoin des autres pour être heureux, et ce, même si la
société est pervertie par l’argent.
Même si la société n’est pas toujours bonne.
Et quand
Christopher s’en est rendu compte, il était trop tard.
«La nature m’a piégée.» Il n’a pas pu
retourner chez lui à cause de la nature.
Ensuite, voyons la conception de l’être humain de Rousseau.
Rousseau croit que l’être
humain est naturellement solitaire et non-sociable, qu’il vit isolé.
Il croit que l’humain,
puisqu’il est perfectible, a développé de mauvaises valeurs, dont la servitude, la
dépendance et l’amour propre, car il a été en contact avec d’autres humains.
Quand il est
en société, l’homme ne fait que paraître.
Il dissimule ce qu’il est vraiment.
L’homme à
l’état de nature est rempli de bonté.
Il a un instinct de survie et ressent de la pitié et de
l’amour de soi.
Il est naturellement «bon», sauf si sa vie est en danger.
Il croit aussi que
l’homme est déterminé et qu’on devrait réformer la société pour que les hommes soient
libres.
Pour ce faire, il faudrait voter les lois en fonction du bien commun et choisir ses
lois.
Si on compare sa conception de l’humain à celle du film, on remarque qu’elles sont.
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