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Analyse de l’apologie de Socrate

Publié le 16/05/2022

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socrate

« Analyse de l’apologie de Socrate Dans le texte que nous allons expliquer, extrait de l’Apologie de Socrate, Platon aborde le thème de la mort, tel qu’évoqué par Socrate.

Adjugé coupable face à trois chefs d’accusations, dont l’impiété et la corruption de la jeunesse, Socrate se voit condamner à mort ainsi qu’au bord du gouffre infini de l’agonie.

Obsédé par la recherche d’une cohérence radicale entre ses valeurs et ses actes, il accepte son sort injuste, non pas par culpabilité, mais par respect et obéissance envers Athènes et ses lois sacrées.

Celui-ci entreprend alors un dernier discours face à ses accusateurs, à propos de la mort et ses diverses conceptions. Ses dires nous amènent à la question suivante : Faut-il craindre la mort ? En tentant de répondre instinctivement à cette question, deux camps se forment.

D’abord, plusieurs diront que la mort est synonyme du mal puisque pour l’incarner, il faut souffrir.

Souffrir à un point d’en perdre la vie.

Il est alors logique de craindre le supplice.

Pour d’autres, la mort n’est pas à craindre, étant donné que celle-ci est inconnue de tous.

Il n’est pas cohérent de redouter quelque chose qui peut s'avérer aussi bien que mal. Dans le but de faire valoir sa thèse, Socrate use de sa rhétorique et lie ses arguments avec sa condamnation.

Pour enchérir, il évoque le point de vue opposé pour déconstruire ses raisonnements et montrer ses incohérences. Socrate défend la thèse selon laquelle il ne faut pas craindre la mort puisque la vie ou le décès, comme le bien et le mal, n’a pas été défini par Dieu et que seul lui possède cette connaissance.

Afin de démystifier la philosophie et les pensées de l’auteur, il est primordial de décortiquer les principes et concepts distinctement. Socrate initie son discours en installant sa vision du concept de la dignité et des valeurs qui prône la peur de la mort.

Il explique que sa mort certaine ne l’a pas poussé à biaiser les juges en versant des larmes de crocodiles, comme le feraient plusieurs.

Socrate démontre que les Athéniens craignent la mort et révèle leur côté fourbe et indignes en tentant de l’éviter.

Ce qui est contraire au principe de la croyance des Dieux.

Il affirme ses propos par cette citation :« je préfère mourir après une telle défense que de vivre à pareil prix.

Car, pas plus au tribunal qu'à la guerre, personne, qu'il s'agisse de moi ou d'un autre, ne doit chercher par tous les moyens à se soustraire à la mort.» (38e -39a) Socrate emploie le procédé littéraire de la personnification dans lequel il dit que la méchanceté est vive et rapide et que la mort est lente.

De par son âge, il sous-entend qu’il a été rattrapé par la mort, tandis que ces accusateurs, fringant et preste, fut attrapé par le plus rapide, la méchanceté.

Malgré l’injustice et la mort qui lui fait face, il reste stoïque puis estime que chaque chose est destinée à exécuter sa fonction.

Ainsi, la mort n’est pas à craindre étant donné qu’elle est destinée à frapper un jour ou l’autre.. »

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