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analyse de la pensée de midi dans l'homme révolté de camus

Publié le 22/05/2013

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camus
Page 371: Dans le texte précédent, Camus a affirmé que l'être humain s'est, au fil du temps, véritablement ancré dans l'histoire en créant des groupes et en fonctionnant de concert (il revendique son existence, «nous sommes«). Dans la société qu'il a crée, chacun doit faire preuve de discipline pour servir la collectivité (sous peine d'y être étranger). A présent, l'auteur évoque l'utilité du syndicalisme révolutionnaire (il en fait l'éloge). Selon lui, ce parti à «prodigieusement amélioré les conditions ouvrières depuis la journée de seize heures jusqu'à la semaine de quarante heures« (p.371). D'autres part, il (le parti) entre en totale opposition avec «l'Empire idéologique« (mouvement politique qui se fait une représentation de l'idéal de l'Empire et qui essaye de l'atteindre, comme le communisme ou le nazisme par exemple), qui «a fait revenir le...conquêtes du syndicalisme« (p.371). En d'autres termes, quand on part à la recherche de l'idéal, il faut consentir à faire des sacrifices, comme nous l'avons vu dans les exposés précédents, l'homme est alors aspiré par l'Empire, qui lui seul demeure. Camus différencie la révolution syndicale de la révolution césarienne (je pense que c'est une révolution totalitaire), en assurant que la première part depuis des bases concrètes, alors que la seconde se fait par la force: «C'est que le syndicalisme...de...
camus

« antique toujours eu une opposition entre deux formes antagonistes (camus parle de «mesure» et de «démesure» animant l'histoire de l'occident), c'est une course entre «les rêves allemands et la tradition méditerranéenne» .

En outre, l'idéologie allemande est met fin à: «vingt siècles de vaine...divinisée ensuite» (p.373) .

Autrement dit, l'idéologie suivante à rompu avec la nature, dieu, elle les a substituée par l'histoire, qui s'est dès lors placé au milieu des hommes.

Cela est déjà arrivé avec le Christianisme qui s'est détourné de la nature pour se focaliser sur l'histoire ce qui leur a permis a valu une place importante pendant de longs siècles.

Mais aujourd'hui si on fait abstraction de la nature, de dieu, alors il ne reste rien de plus que l'histoire, qui n'est que conquête et tyrannie: «Que Dieu soit expulsé...c'est-à-dire tyrannie» (p.374) . Page 374 + début 375: Cependant, l'hégémonie historique s'est toujours «heurté à une exigence...garde le secret» (p.374) .

Il y a donc sans cesse eu un opposant à cette avancé, et même si l'absolutisme historique l'a emporté pendant une période grâce à certaines batailles, «cette pauvre victoire est provisoire, le combat dure toujours» (p.374) .

Camus affirme que l'équilibre entre les deux forces à toujours existé (lutte entre midi et minuit), et que c'est: «la destruction de cet...plus beaux fruits» (p.374) .

Cette destruction amènerait une perte des repères est une renaissance de la nature, qui se dresserait à nouveau devant l'histoire.

L'auteur, assure par la suite, «qu'il est une pensée...plus longtemps» .

En d'autres termes, la guerre froide ne peut plus durer, l'Europe est déchirée, elle est ensevelie par la nuit.

Mais en son sein l'aurore se prépare, «les chemins de la vraie maîtrise» (retour à la nature) se mettent en place.

Page 375: Camus définit la vraie maîtrise, comme quelque chose qui « consiste à faire justice...une sagesse pauvre» (p.375) .

La démesure à enivrée l'homme, elle l'a plongé dans une utopie néfaste, «la folie de l'impossible» .

C'est un cause qui requiert sacrifice et violence, la seule solution pour y remédier et de se fixer des objectifs plus modeste, revenir au réel (ne pas chercher à atteindre dieu comme l'a fait Prométhée). La mort de Dieu à conduit à celle de Lucifer, et la civilisation qui en naquit, fut celle des cendres de Lucifer: «Lucifer aussi est...il s'aventure» (p.375) .

En d'autres termes, les bases qui ont servis de fondations sont mauvaises, elles nous voues à de «laborieuses apocalypses», à un asservissement et une destruction programmée.

Page 376: Dans cette partie, Camus nous parle de la «mesure».

D'après lui, la mesure se crée avec la révolution, elle l'a modifie à son gré au fil de l'histoire, pour se créer un alibi, légitimer son action: «C'est la révolte qui...et ses désordres» (p.376).

Par ailleurs, lorsque la démesure se retrouve à sa limite, elle se suicide, car elle ne peut retourner à la mesure (vu que c'est elle même qui a définit la mesure).

La mesure serait donc une valeur qui est fabriquée par le conflit, et qui ne peut vivre que par. »

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