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Anaïs Gary ANALYSE DE TEXTE MONTANER Josep Maria, Matière et technique de la critique, 1999, in La critique architecturale, Question – Frontières - Desseins, DEBOULET Agnès, HODDE Rainier et SAUVAGE André (sous la dir.

Publié le 27/04/2017

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Anaïs Gary ANALYSE DE TEXTE MONTANER Josep Maria, Matière et technique de la critique, 1999, in La critique architecturale, Question – Frontières - Desseins, DEBOULET Agnès, HODDE Rainier et SAUVAGE André (sous la dir.), Paris : Edition de La Villette, 2008 Dans ce texte, divisé en plusieurs parties, l’auteur explique largement ce qu’est la critique d’art et quels sont ses enjeux et limites au XXe siècle. La première partie du texte explique ce qu’est la critique artistique. Il est d’abord donné une définition : la critique est l’émission d’un jugement dont la mission est d’interpréter et fournir un contexte comme une herméneutique (théorie de l’interprétation des signes comme symbolique d’une culture) qui révèle les origines, relations, significations est essences de l’œuvre. Ainsi, la critique de l’architecture consiste à se demander si l’œuvre a atteint ses objectifs (distribution, fonctionnement social, beauté, symboles, matériaux, techniques, et intégration au contexte). Il existe deux conditions fondamentales pour qu’il y ait une critique. La première est la théorie. En effet, la critique se base sur la théorie, c’est sa mise en application. La deuxième est l’existence de points de vue contradictoires. L’origine de la critique vient de la période de remise en question du classicisme (au XIXe siècle) où plusieurs idées se sont alors confrontées. Ainsi, tous les traités...
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« La quatrième partie explique que pendant les années 60 de nombreux artistes s’élèvent contre la critique.

En effet, l’art essaye de se rapprocher de la vie, donc la critique est considérée comme inutile.

Mais elle reste parfois nécessaire pour rendre visible les intentions des œuvres des derniers courants artistiques comme le minimalisme ou l’art conceptuel.

Le problème de la critique aujourd’hui est que de nombreux termes utili sés sont obsolètes (comme des critères historiques, des styles…) mais dont il est difficile de se débarrasser.

De plus, parfois les critiques peuvent se reposer sur des clichés.

Par exemple quand l’abstraction et la figuration sont opposées.

En effet, ces deux styles sont complémentaires et non opposés.

La métropole aussi, est souvent considérée comme le contexte exclusif de l’avant -garde artistique et du progrès culturel.

Or, elle pourrait cesser d’être le synonyme de liberté et de culture, car certains a rtistes et architectes du XXe siècle ont prôné la nature et l’intégration de l’œuvre à celle -ci.

Partie 5 : Les objectifs de base de la critique Dans cette partie on explique les objectifs de la critique.

Le premier est de donner un contexte à toute nou velle production, pour reconstruire le milieu dans lequel les œuvres ont été créées.

Ainsi, la critique se confronte à l’amnésie de la société contemporaine capitaliste qui voit les œuvres d’art comme des marchandises.

Cette mise en contexte prend deux di mensions : le passé (la genèse de l’œuvre) et le présent (les valeurs et les connotations de l’œuvre).

La critique architecturale doit être à la fois formelle mais aussi considérer le contenu.

C’est pourquoi le critique doit se confronter à l’œuvre pour e n recevoir tous les stimulus sensoriels.

Doit également être mentionné l’aspect éthique de l’œuvre architecturale (est -elle spéculative et dominante ou de nécessité collective).

Chaque œuvre architecturale possède une mission idéologique en lien avec le co ntexte politique, économique… que la critique doit prendre en compte.

Ainsi, le travail critique consiste en l’interprétation d’une œuvre au sein d’une réalité dont il est difficile de prendre en compte tous les éléments.

C’est là que se trouve la limite de la critique.

Partie 6 : Critique et œuvre de création Il existe une relation entre la critique et l’œuvre.

Celle -ci peut être créative ou relative.

En effet, toute œuvre d’art possède une caractéristique prioritaire et chaque interprétation qui en déc oule est relative à cette caractéristique. De plus, tout artiste est avant tout critique des artistes qui l’ont précédé et donc tout œuvre est critique par rapport à celles qui l’ont également précédé.

Ainsi, lorsque les artistes enracinés dans le passé se décident à innover, ils modifient à la fois le futur mais surtout le passé en le réinterprétant.

Partie 7 : Théorie et critique Dans cette dernière partie, l’auteur rappelle le lien entre la théorie et la critique développé dans la première partie.

Il rajoute que la théorie, la critique et l’histoire possèdent les mêmes sources (les œuvres) et sont donc indissociables.. »

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