Altruisme (analyse et critique de la doctrine)
Publié le 14/02/2016
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Philosophes et moralistes (y compris Nietzsche) ont généralement condamné l'égoïsme. En effet, il conduit l'homme à oublier que sa vie, son éducation et son bonheur dépendent d'autrui.
L'homme est un «animal social», dit Aristote. En tant qu'être de culture, il entre en contradiction avec lui-même, dès l'instant où il fait toujours primer ses intérêts sur ceux d’autrui. N'est-ce pas parce qu'autrui lui a donné la vie, l'a aidé à grandir, s'est parfois même sacrifié, qu'il est devenu ce
qu'il est? D'un autre côté, une attitude purement altruiste a quelque chose de malsain, et peut-être même de pervers. En effet, il n'est pas juste de croire que l'amour puisse être totalement désintéressé. J'y trouve nécessairement une satisfaction. D'autre part, tout le monde conviendra que ce n'est pas estimer une personne que de lui offrir quelque chose que l'on n'aime pas. C'est parce que je m'aime que je puis me donner à autrui en sachant que ce don est digne de lui.
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