Alain , les passions et la sagesse
Publié le 01/01/2021
Extrait du document


«
Ensuite , Alain rectifie et affirme l'opinion commune en montrant ainsi ce que
la perception tactile nous apprend en réalité : “ Je ne touche ce dé cubique , Non , je
touche successivement des arêtes , des pointes , des plans durs et lisses “ .
Il
em plo ie a in si
un paradoxe c’est à dire qu’il énonce une idée contraire à l’opinion
commune , il dit qu’il touche le dé pourtant il dit qu’il ne le touche pas aussi .
De plus
, on constate qu’il insiste sur “Non” , il essaie d’avoir conscience sur ce qu’il touche
et corrige son affirmation “ je touche ce dé cubique “.
Puis , il intègre éventuellement
la raison du caractère cubique : “ je juge que cet objet est cubique “ .
En effet , la
perception tactile ne nous donne pas l'accès de l’objet c’est à dire la totalité de l’objet
.
Alain insiste sur la différence des perceptions , il prend des exemples très différents
de la perception comme le caractère disparate c’est à dire sur le caractère très
inégale des informations que nous récupérons .
On a conscience qu’il y a un seul dé alors que la perception accomplit plutôt
l’expérience de la multiplicité des informations .
Cependant , toutes ces informations
disparates que nous donne la perception ne fait pas de synthèse , au contraire il
analyse .
Puis , la perception totale nous délivre des informations différentes qui ont
aucun rapport entre elles (comme des arrêts , des pointes …) et contiennent
également tous des sensations différents .L’idée du cube est une construction
mentale où on le synthétise comme un objet globale donc la forme cubique une
conséquence de la perception .
Par conséquent , “ je juge que cet objet est cubique “ cette affirmation est un
jugement , un jugement est une forme d’affirmation qu’on veut exprimer sur une
caractéristique de l’objet , identifier , la forme donc la perception n'est pas
seulement une affaire physique entre le corps et l'objet ……….
L’auteur interpelle le lecteur : “ exercez vous “ , il décrit également le c onte n u
effectif
de nos sensations et le compare ainsi avec une image mentale .
Il généralise le cas
du dé , il nous dit que faut pas également s'arrêter seulement au cas du dé , on peut
trouver les même sensation autour de notre environnement
Ensuite , L’auteur met en évidence cette fois ci la description du sens de la vue
.
Alain reprend l’exemple du dé et valorise la perception du dé en lui ajoutant des
caractéristiques : “ ce dé cubique et dur en même temps blanc de partout [...]les
faces visibles ne sont colorés..”
L’auteur exprime à ce propos que nos perceptions peuvent nous tromper ou donner
des informations fausses c’est à dire l’objet globale qu’on voit peut être différente ce
qu’on voulait élaborer comme information c’est à dire que même avec la vue on ne
peut pas garantir la forme du dé ou la couleur
.
Ce qu’on voit avec les yeux , c’est que les faces ne sont pas colorées de la même
manière en fonction de l'inclinaison du dé à la lumière .
Cependant , avec le sens de
la vue , pour identifier un objet , on se concentre en particulier sur un seul détail
alors qu’ il faut décomposer les différents détails du dé au lieu de se focaliser juste
sur un seul détail … On peut en conclure que l’auteur exprime donc que même la.
»
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