AINSI PARLAIT ZARATHOUSTRA de NIETZSCHE (analyse complète)
Publié le 24/09/2012
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en vue d'aménager harmonieusement la nature et de protéger la vie humaine et animale contre la violence et la destruction, d'autre part, dans le combat intérieur d'une conscience qui choisit librement de traduire ses bonnes pensées par l'oeuvre de ses mains. Ses œuvres sont créatrices et historiques. La perception du temps qui se dégage de la vision morale de Zarathoustra est linéaire. Le temps prend la figure d'une flèche dirigée vers l'avenir. Le présent de la créativité humaine est conçu en fonction de l'accomplissement futur de l'humanité. L'acte qu'elle préconise est celui qui préfigure et rend déjà présent, par anticipation, la société de demain. L'acte créateur des humains dans un espace donné est le processus même par lequel l'humanité de demain se construit. L'écueil à éviter, c'est celui de radicaliser l'avenir ou d'idéaliser le progrès et de lui sacrifier le présent. La fuite «en avant« dans un avenir encore en suspens ou la fuite «en arrière« dans un passé déjà révolu sont toutes deux des attitudes suicidaires. Nous devons demeurer critiques à l'égard du présent à cause des promesses d'avenir dont le passé nous aide à nous souvenir. Par ailleurs, c'est dans le présent que nous vivons tout en sachant que nous ne faisons que passer et que notre existence est éphémère. Eternel retour : Pour supporter cette
pensée que la vie est un éternel recommencement, il faut l'acquiescement supérieur du philosophe qui reconnaît que, au fond, tout est bien ainsi, il n'y a rien à rejeter, même la pire des choses a de bons côtés. Alors, il faut aimer la vie pour se soumettre à ses lois, à condition de ne pas répéter toujours les mêmes erreurs. C'est le devenir évolutif de l'humanité qui, comme dans la sélection naturelle des espèces, se construit : évoluer, c'est se surpasser. Le cours du monde n’est dirigé par aucune fin, il revient ss cesse sur lui-même. La religion : Elle dissocie la personnalité en projetant tout ce qui est bon, grand, vrai, dans un être supérieur, supra- humain, et en même temps, elle rabaisse l'homme à ce qui est vil et insignifiant. Dieu seul est saint et nous sommes tous des pécheurs. N considère la religion comme une invention des faibles, une apologie de la lâcheté et de la mort. Le christ est le symbole de tt ce qu’il déteste en l’être H : la soumission. A travers la phrase « que ta volonté soit faite «, l’ h abdique sa volonté, alors qu’il devrait au contraire imposer sa volonté au monde. Le sur humain : Nietzsche affirme dans le prologue de Zarathoustra : "l'homme est quelque chose qui doit être surmonté". L'Humanité doit évoluer ! Ce qui était qualifié d'humain jusqu'ici n'a plus d'avenir. Quand l'État
devient la nouvelle idole, que devient le peuple ? Ne devons-nous pas relever de nouveaux défis ? Ne devons-nous pas corriger nos erreurs, nos faiblesses humaines ? La transition vers une humanité supérieure est un franchissement dangereux. L'homme doit s'assigner un but élevé pour la vie terrestre, un noble but ; il est appelé à se surpasser, mais non pour un illusoire au-delà. Le type d'homme qu'il nomme surhomme voit la réalité telle qu'elle est. Il est assez fort pour l'affronter. Toujours se surpasser, en se remettant en question afin de grandir, telle est la volonté qui mène au surhomme. «Le surhumain, c'est le sens de notre existence.« La divinité est dans le génie, dans la grandeur, la volonté libre. Le but de la vie humaine, d'après Nietzsche, c'est de préparer l'avènement du surhumain (surhomme). La vie en, lui sera plus intense et, plus riche, plus une aussi quelle ne l'est chez l'humain; sa volonté sera plus forte, et plus puissante sa pensée; Sa volonté sera assez forte pour lui permettre d'être dur envers lui. il créera continuellement des valeurs nouvelles, et puisqu'il n'existera pas pour lui de devoir absolu, de loi-morale, de bien immuable, il ne verra pas dans la poursuite de la vérité un devoir absolu. L’ h doit se réinventer, se redéfinir, se dépasser. Le surhomme ne renvoie pas au stade terminal
de l’ être humain, il permet l libération d’une puissance créatrice. Le surhomme est un h qui ne cesse de transcender sa réalité donnée et les limites qu’elle implique. Pour N, l’ h n’est pas h si il ne s’efforce pas d’être encore ce qu’il ne peut pas être, c'est-à-dire un surhomme. L’ h ne doit pas se contente de ce qu’il est, il fait l’ histoire. Il s’invente lui-même par –delà ce qu’il est et ce qu’il est déjà, il le rejette. Vouloir libère : Deviens toi-même ton propre maître; il n'y a personne qu'on doive suivre; suis ta propre voie, selon ta nature. L'échelle de la connaissance se gravit seul, Refuser le monde actuel, se retrancher derrière une religion, une secte, un maître à penser, ce n'est pas digne d'un esprit libre. La déraison se nourrit d'ignorance et de crédulité, de mythes et de passions, de foi et de frayeurs. Ce sont les nourritures de toute religion, de toute superstition. Volonté de puissance : l’univers a toujours des rapports de force, perpétuel devenir. La volonté de puissance désigne, selon les circonstances, des choses différentes. Elle peut être comprise comme un volonté de croissance, (devenir plus ce que l’on est), mais elle peut aussi signifier, volonté de se vaincre soi même. La volonté de puissance, pousse au risque et aux dangers.
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