Aimer, est-ce vouloir posseder une liberté?
Publié le 14/09/2018
Extrait du document
La liberté commence là où s'arrête celle des autres, si l’on possède un individu c’est que l’on empiète sur sa liberté, et donc qu’il n’est plus libre, et ici, plus libre d’aimer. Peut-on donc aimer librement ? Si c’est un amour mutuel, l’individu ne fait qu’un avec l’être aimé, et donc on la même liberté et possession ? Si les deux forment qu’un, l’un et l’autre empiète sur la liberté de chacun, et se possède tout deux.
III) Le paradoxe de l’amour
Aimer, c’est partager lemême sentiment, exprimer la même envie. C’est aussi une suppression de la liberté des individus exprimant la même envie ! C’est un bien pour un mal, être amoureux rend heureux, mais avoir une liberté restreinte est signe de malheur ? Tout dépend de la soumission de l’individu, s’il accepte ou non de se plier aux règles établis dans le couple.
Deux esprits forts ne peuvent donc s’entendre ? La soumission n’existant pas, les règles ne sont pas respectées ? Sans règle, le couple peut-il exister ?
Si l’on empiète sur la liberté de l’autre, serait-ce l’étouffer ? Nuire au couple et donc à l’amour ? Empiéter est-ce posséder ? Ou seulement s’installer que temporairement ? Perdre l’amour, est-ce regagner sa liberté ?
Si l’on est possédé, il devient très dur de s’habituer à la liberté, et donc être possédé ne nous rend t-il pas plus heureux ? La liberté serait-ce donc devenu un supplice ? Perdre son amour c’est perdre ses habitudes ? La peur du vide ?
Conclusion
La liberté peut-être possédé du moment que les deux individus se l’offrent, et que cet amour entraîne une addiction envers l’être aimé, on peut donc se passer de sa liberté si cela ne nous rend pas malheureux.
«
ravioli à celle que je postule, c'est cette envie qu'il faut suivre sans se soucier de la réaction de l'autre.
A trop se
mettre à la place de l'autre, à chercher à comprendre comment va réagir l'autre, on en oublie le principal : soi.
Soi
et sa propre existence peuplée de désirs de l'autre.
Or si l'on raisonne avec ce phénomène de miroir, si je fais en
fonction de
l'autre je ne renvois aucune image, celle susceptible justement de convenir à l'autre, de plaire.
La démarche doit
être entièrement personnelle, ne penser qu'à soi parce que précisément l'autre entreprend la même démarche, et
ce sont ces deux combinés qui permettent le rapprochement.
Le « nous » est une addition de deux « je » et non
pas chacun des « je » faisant en fonction de l'autre.
Chacun doit garder sa personnalité propre, le « je » ne doit
pas devenir un jeu censé séduire voire capturer l'autre.
Ce type de relation ne mène en général guère loin.
Lorsque les couples se défont, c'est que l'une des images, et bien souvent les deux, renvoyés par chacun ne
conviennent plus.
L'image de soi renvoyée par l'autre ne correspond plus à soi.
Il y a donc rupture dans tous les
sens du terme…
II) Posséder une liberté
Etre libre, c’est n’avoir aucune contrainte ? Etre possédé est -il une contrainte ? Contraint par celui qui possède ?
La liberté de posséder un individu, n’est-il pas une forme de l’amour ? Posséder l’être aimé, c’est posséder sa
liberté puisqu’il se doit d’adapter son temps à l’être aimé.
Posséder un individu, est -ce lui supprimer sa liberté ? L’amour soumet
l’être aimant à supprimer sa liberté pour le bonheur de l’être aimé.
Posséder sa liberté c’est posséder l’individu, et
donc posséder son amour.
Mais le possédé doit être favorable à la possession, ou que son esprit rationnel aimant
un individu offre de son plein gré sa liberté, c’est une possession consciente de la liberté.
Peut-on affirmer que
posséder une liberté est plausible par amour ? Je pense que oui, soit inconsciemment ou soit par plaisir d’être
possédé par l’être aimé.
Inconscient puisque on ne peut contrôle l’amour, mais peut -on résister à la possession ?
Et, est -il possible de posséder sans contrôler la liberté ? Il est difficile d’y répondre, mais dans le cas de l’être aimé,
je pense que non.
La liberté commence là où s'arrête celle des autres, si l’on possède un individu c’est que l’on empiète sur sa liberté,
et donc qu’il n’est plus libre, et ici, plus libre d’aimer.
Peut-on donc aimer librement ? Si c’est un amour mutuel,
l’individu ne fait qu’un avec l’être aimé, et donc on la même liberté et possession ? Si les deux forment qu’un, l’un
et l’autre empiète sur la liberté de chacun, et se possède tout deux.
III) Le paradoxe de l’amour
Aimer, c’est partager le
même sentiment, exprimer la même envie.
C’est aussi une suppression de la liberté des individus exprimant la
même envie ! C’est un bien pour un mal, être amoureux rend heureux, mais avoir une liberté restreinte est signe de
malheur ? Tout dépend de la soumission de l’individu, s’il accepte ou non de se plier aux règles établis dans le
couple.
Deux esprits forts ne peuvent donc s’entendre ? La soumission n’existant pas, les règles ne sont pas respectées ?
Sans règle, le couple peut -il exister ?
Si l’on empiète sur la liberté de l’autre, serait-ce l’étouffer ? Nuire au couple et donc à l’amour ? Empiéter est -ce
posséder ? Ou seulement s’installer que temporairement ? Perdre l’amour, est -ce regagner sa liberté ?
Si l’on est possédé, il devient très dur de s’habituer à la liberté, et donc être possédé ne nous rend t -il pas plus
heureux ? La liberté serait-ce donc devenu un supplice ? Perdre son amour c’est perdre ses habitudes ? La peur
du vide ?
Conclusion
La liberté peut -être possédé du moment que les deux individus se l’offrent, et que cet amour entraîne une
addiction envers l’être aimé, on peut donc se passer de sa liberté si cela ne nous rend pas malheureux..
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