Devoir de Philosophie

Acquérir une culture est-ce nécessairement s'éloigner de la nature

Publié le 06/08/2014

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culture
KURTZ ALEXIS T03 Acquérir une culture est-ce nécessairement s'éloigner de la nature ? A travers ce devoir, nous allons tenter de répondre à la question suivante : « acquérir une culture, est-ce nécessairement s'éloigner de la nature ? ». On peut, ainsi, considérer que cette question peut paraître importante, pour nous étudiants, qui sommes justement au lycée afin de se cultiver. En fréquentant donc des établissements scolaires, cela signifie-t-il, que l'on s'éloigne nécessairement de la nature ? Outre l'école, il y a diverses autres manières de se cultiver, d'acquérir une culture, comme la littérature, des reportages, des savoirs divers... est-ce que tous ceux-ci au fond nous éloignent de la nature ? Ainsi, nous allons préalablement étudier ce qu'est la notion de « culture ». La culture, est une notion très large, au sens le plus général du terme, c'est tout ce qui n'est pas naturel (inné, ou instinctif), en l'Homme et dans les sociétés humains. De par cette définition, on pourrait d'ores et déjà prétendre, qu'acquérir une culture c'est nécessairement s'éloigner de la nature, cependant, le mot « culture » renvoie également à la culture commune à une société, celle que l'on acquière généralement assez tôt, par l'éducation. Il s'agit donc de l'ensemble des caractéristiques culturelles, des coutumes, du langage etc, étant non naturelles, d'un groupe humain. On peut également ajouter, qu'outre la culture commune, il existe également la culture personnelle, qui est l'ensemble des connaissances acquises par un individu (principalement dans les domaines intellectuels et artistiques). Enfin, la culture regroupe également, tout ce qui concerne le langage, l'art, le travail, la religion ou encore l'histoire, donc des domaines divers, qui concernent forcément un individu de près ou de loin, lors de sa vie quotidienne. La nature, quant à elle, peut être définie de la manière suivante : « Désigne au sens large ce qui existe indépendamment de l'action humaine, ce qui n'a pas été transformé. Naturel s'oppose alors à artificiel, ou culturel. »1 C'est ainsi, que l'on est amené, dans un premier temps, de voir, que non, acquérir une culture, ce n'est pas nécessairement s'éloigner de la nature, effectivement, nous verrons, que, tout d'abord, l'Homme provient de la nature, donc tout laisse à croire que quoi que l'Homme puisse faire, celui-ci gardera toujours un lien indéniable avec la nature. Nous verrons également, que la culture et la nature, sont au fond deux notions qui s'assimilent, de ce fait nous nous demanderons si la culture n'était pas naturelle. De plus, nous verrons qu'il existe des situations dans lesquelles la nature et la culture sont très proches. Cependant, ces réponses paraissent trop évidentes. Lorsqu'un Homme acquière une culture il s'éloigne de la nature, c'est ainsi, que nous verrons, que pour pouvoir prétendre rester proche de la nature, l'Homme doit posséder le moins de culture que possible, afin de pouvoir vivre en harmonie avec la nature. Néanmoins, la thèse précédente, suggère que l'Homme, serait un être nécessairement éloigné de la nature, alors que ce n'est pas forcément le cas. C'est pourquoi, que dans une 1 Définition tirée de : http://www.assistancescolaire.com/eleve/TES/philosophie/lexique/N -natureix056 1 2 KURTZ ALEXIS T03 dernière partie, nous verrons, que la culture se retrouve partout, elle nous entoure. La culture, au contraire, ne permet-elle pas de se rapprocher de la nature ? * ** De ce fait, pour commencer, l'Homme naît lui-même Homme. L'homme paraît naturel de base, en effet lorsqu'il est...
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« KURTZ ALEXIS T03 2 dernière partie, nous verrons, que la culture se retrouve partout, elle nous entoure.

La culture, au contraire, ne permet -elle pas de se rapprocher de la nature ? * * * De ce fait, pour commencer, l’Homme naît lui -même Homme.

L’homme paraît naturel d e base, en effet lorsqu’il est né, il était un homme physiquement, il possédait donc les attributs le caractérisant : deux jambes, deux yeux, un nez… Cependant, l’Homme, sans culture n’est rien, il ne possède et ne sait rien, en utilisant une comparaison i nformatique : c’est un disque dur vierge.

Ainsi, l’Homme à l’état naturel est dépourvu d’avantages vis -à-vis des autres espèces.

Ce qui lui confère une sorte de supériorité sur les autres animaux primitifs, c’est justement la faculté que l’Homme a naturell ement d’acquérir une culture.

Effectivement, cette capacité d’acquérir une culture, ici, plus particulièrement une culture commune ou encore personnelle, lui permet dans une moindre mesure d’acquérir une sorte de supériorité.

Un Homme ne sait pas forcément naturellement marcher, ou parler, il a besoin de la culture afin d’assimiler ces différents aspects.

Ce début de répon se tend donc à affirmer qu’au final cette assimilation de culture, tire l’Homme de l’état dit « naturel ».

Cependant, si l’Homme un jour a eu cette faculté d’apprendre des choses, que le langage c’est mis au fur et à mesure de l’échelle de l’humanité en place, si tous les aspects culturels actuels sont aujourd’hui présents, c’est qu’ils proviennent forcément de quelques par.

Or, outre l’exi stence d’un bon Dieu, ce qui rejoindrait les divers es croyances existantes, il faudrait donc que ces facultés d’apprendre à marcher, à parler, d’acquérir des coutumes… que toutes ces choses proviennent de quelques par, et donc de la nature.

Ainsi, on pourrai t donc affirmer, que les pratiques « culturelles » propres à chaque ethnies, ne sont pas que culturelles mais proviennent de la nature.

En quelques sorte, on pourrait donc dire, que la culture ne serait peut –être qu’une forme de nature plus avancée.

De m ême, si l’on se réfère à la définition de la nature citée auparavant, on constate, que la parole, le savoir sont des choses qui existent indépendamment de l’action humaine.

C’est cette idée que présentait Pascal, « Les pères craignent que l’amour naturel d es enfants ne s’efface.

Quelle est donc cette nature, sujette à être effacée ? La coutume est une seconde nature, qui détruit la première.

Mais qu’est -ce que nature ? Pourquoi la coutume n’est -elle pas naturelle ? J’ai grand -peur que cette nature ne soit e lle -même qu’une première coutume, comme la coutume est une seconde nature. « Pascal, Pensées , chap.

2, § 93.

Il insiste, donc à travers ce passage, que la frontière entre ce qui est naturel et ce qui culturel (ici à travers les coutumes), est très flou e.

A insi, il en revient jusqu’à énoncer la probabilité que la culture n’est qu’une « seconde nature ».

De plus, la culture et la nature sont deux notions étant très proches.

Comme nous l’avons vu auparavant la distinction entre les deux est relativement con fuse.

Cependant, il existe des situations, dans lesquelles la nature tout comme la culture associée, permettent de rétablir une sorte d’équilibre.

En effet, si l’on prend l’exemple, d’une tribu reculé dans la forêt amazonienne.

Même si tout laisse à croire , qu’ils possèdent peu de culture, et qu’ils. »

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