A-t-on raison de se révolter ?
Publié le 12/09/2005
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Avoir raison c’est invoquer une légitimité. Or ici il s’agit d’invoquer ce que l’on pourrait appeler un « droit de révolte «. Mais faire usage de la force contre le législateur ou contre l’Etat est un crime de haute trahison qui est difficile de légitimer. Mais quand bien même nous ne parlerions pas de révolte au sens de révolution, il faut bien voir que toute révolte doit se comprendre dans le développement d’une injustice ressentie, mais fondée au-delà du pur subjectivisme du sentiment. Révolter peut se comprendre s’il y a une violation de l’horizon d’attente sociale. La révolte peut prendre alors la forme de la désobéissance civile. La révolte signale alors la rupture de la confiance entre le pouvoir et le peuple.
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