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A-t-on le droit de s'opposer aux lois de notre pays ?

Publié le 27/01/2005

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droit
S'opposer à la loi en invoquant le droit n'est-il pas paradoxale ? Pourtant, ne peut-on penser certains cas ou  la loi puisse s'opposer au droit ? Proposition de plan. 1.      Le droit est conforme à la loi. Cela n'empêche-t-il pas toute penser d'un droit d'opposition à la loi ? ·         Le droit positif est une conformité à la loi. Nous ne pouvons donc faire l'économie de la loi dans le droit. Penser une opposition à la loi, en considérant qu'il s'agit là d'un droit, consiste donc en une fausseté. Le droit ne peut se distinguer de la loi.

La loi est ce qui nous permet de savoir ce que nous avons à faire ou non. La loi de notre pays en détermine le droit. Bien sûr, il arrive que l’on ne soit pas d’accord avec la loi, que l’on juge qu’elle n’est pas juste. Cependant, pouvons nous pour autant nous y opposé ? Et même, en avons-nous le droit ? S’opposer à la loi en invoquant le droit n’est-il pas paradoxale ? Pourtant, ne peut-on penser certains cas ou  la loi puisse s’opposer au droit ?

droit

« naturelle.

De là, un droit, lui aussi naturel.

Ce droit ne peut-il être opposé à la loi positive ? 2.

Comment peut-on opposer loi positive et droit naturel, tout en conservant à la loi son autorité et sa force ? · Il y a pourtant un sentiment de droit à s'opposer à la loi de notre pays.

Sans pour l'instant parler des lois iniques, qui sont promues par des souverains souvent illégitimes, nous pouvons envisager uneopposition, en droit à une loi pourtant souveraine. · C'est Hobbes qui nous permet de comprendre cela.

Nous avons pu voir que le droit, tout comme la loi, pouvait être naturel ou positif.

Une loi positive est celle quia cours dans notre pays.

Mais il arrive que, bien qu'étanttoujours justifiée, la loi positive entre en conflit avec le droitnaturel. « Il y a donc certains droits dont il ne peut être entendu quequelqu'un les a abandonnés ou transférés.

C'est ainsi que l'onen peut abandonner le droit de résister à ceux qui vousagressent par la violence pour vous ôter la vie, pour la raisonque le but de cet abandon n'est pas d'obtenir un bien pour soi-même ».

Hobbes, Léviathan . · Dans ce que Hobbes nous dit, il faut retenir deux choses : la première, c'est que la loi positive se constitue par l'abandonde son droit naturel (sa liberté donc) au profit du souverain.

Laseconde, c'est que certains droits ne peuvent êtreabandonnés, tel celui de préserver, quoi qu'il arrive, sa vie. · Or, la loi positive peut tout à fait mettre en danger la vie des citoyens, selon certaines situations : guerre, ou crimecommis par le citoyen.

Dans ces cas, la loi à l'autorité pours'appliquer.

Mais le citoyen a le droit, inaliénable, de tenter de protéger sa vie. · Ainsi, il existe un droit d'opposition à la loi.

Nous comprenons bien que, dans ce cas, la loi et le droit ont toutes deux valeurs d'autorité.

Dans les cas de lois iniques, le droit inaliénable est aussi misen évidence. · Les cas, plus actuels, de désobéissance civile, constituent un autre problème.

Si Gandhi à prouver leur intérêt, c'était pour mettre en évidence la non souveraineté des lois.

Mais, aujourd'hui, lestentatives des mouvements altermondialistes mettent en doute la validité de certaines lois de leurpays, ce qui diffère de l'idée développée par Hobbes. Conclusion. Nous avons pu voir que le seul droit qui pouvait exister d'opposition à la loi est un droit naturel, inaliénable, mais quine remet pas en cause la loi elle-même, dans son autorité.

Ce qui nous permet aussi de voir le danger qu'il existeaujourd'hui à tenter de démontrer le droit de s'opposer à la loi : un risque de perte d'autorité de la loi qui, si elle estsouveraine (en pays démocratique donc) risque d'entrainer une situation dangereuse pour chacun des citoyens.. »

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