A-t-on le droit d’être indifférent à Autrui ?
Publié le 03/11/2014
Extrait du document
«
êtes humain » et « autrui » crée une réciprocité dans leur relation car tous désirent la même chose : la
reconnaissance.
La volonté de reconnaissance par autrui peut se traduire par une ouverture équilibrée à l'autre
parce qu'on dépend de lui.
On compense ainsi un manque personnel, une déficience affective de la part de son
entourage.
Dans ce cas-là, on veut surtout être reconnus par ses proches, par ses amis, par ceux pour qui on a
de l'estime.
La plupart du temps, cela révèle le manque de confiance en soi.
L'individu veut attirer l'attention
d'autrui pour qu'ainsi celui-ci le considère, peut-être pas comme son égal mais au moins comme quelqu'un qui
mérite une reconnaissance.
Il a besoin de s'associer à eux pour obtenir leur approbation dans ce qu'il est, on
appelle cela « l'amour-propre » .
Il existe alors une réelle dépendance à l'égard de l'opinion des autres.
De plus, sur le plan moral, l'usage de la notion « semblable » dans des formules comme « il faut secourir son
semblable » met l'accent sur une solidarité des personnes que le concept « autrui » ne suggère pas
nécessairement , puisque « l'autre » peut aussi bien être perçu comme « l'étranger ».
Surtout, Kant nous invite
à respecter en autrui notre semblable, parce qu'il est, comme nous, une personne, c'est-à-dire un être libre
capable de se déterminer par la raison.
Cette notion de « personne » évoque également, dans la religion
chrétienne, le fait qu'autrui a été fait a l'image de son Créateur tout comme nous et par conséquent il devient
notre semblable.
On se doit d'aider son prochain et réciproquement.
On peut également observer la thèse de la hiérarchie.
Si Autrui est hiérarchiquement supérieur à moi, je ne
peux pas le renier, ni le contredire, je dois obéir à ses règles .
Il m'est donc impossible d'y être indifférent.
L'expérience d'autrui est une épreuve car alors que l'on voudrait bien être reconnu par l'autre, souvent notre
liberté se trouve enfermée par la personne qui nous juge.
Et d'ailleurs il est facile de tomber dans la mauvaise
foi qui soutient : « Je suis comme je suis et personne ne me changera ».
Une liberté me juge et je prends le
risque d'être réduit à l'état d'une chose surtout si l'autre a un pouvoir hiérarchique sur moi comme par exemple
les régimes totalitaires des années 1930 ou toutes formes de conquêtes de pouvoir.
Pour terminer, nous pouvons donc affirmer qu'autrui est mon semblable par sa raison.
Sartre dit « Autrui est le
médiateur indispensable entre moi et moi-même » ce qui signifie qu'autrui m'oblige à surmonter la partie
rigidifiée de moi-même pour ma liberté.
Autrui m'est indispensable car il m'oblige par exemple à me rendre
compte de mes défauts et à essayer de les compenser.
Il est de même mon « alter-ego » par ce que nous.
»
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