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A quoi sert la socio ?

Publié le 03/11/2014

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 I. La sociologie sert parce que les sociétés modernes ont besoin de se connaître. Les sociétés agissent sur elles-mêmes en permanence, elles ne peuvent pas vivre dans l’ignorance d’elles-mêmes. « La sociologie suppose que les sociétés aient le besoin et le courage de se connaître. » R. Aron. Moins on croit dans les différentes théologies, plus il faut expliquer le social par le social. (Cf. Auguste Comte.) Plus nous sommes modernes et plus nous rêvons de sociétés qui agiraient rationnellement sur elles-mêmes. Les décisions devraient être les meilleurs possibles en maîtrisant toutes les variables. Les sciences sociales permettent aux acteurs de faire des choix relativement rationnels. Ex : les enquêtes ont un grand rôle dans l’établissement des politiques scolaires. Les sociétés démocratiques peuvent mesurer en permanence les différences entre les principes qu’elles affirment et la réalité qu’elles produisent. Nous sommes dans des sociétés critiques. Les sociologues sont toujours entre la science et la critique politique et morale. Ils sont en tension entre la connaissance experte du monde social et la dénonciation de la distance par rapport aux principes de la société. La sociolog...

« sociaux, elle s'inscrit dans le débat.

(Cf. : Touraine) Il y a quand même des points communs entre ces manières de faire de la sociologie.

Tout d'abord, elle nécessite une expertise.

Le prix d'entrée dans la discipline est une certaine connaissance du domaine de spécialité.

De plus, la sociologie met toujours en porta-faux avec les acteurs.

On ne peut pas adhérer au discours des acteurs.

Même quand on adhère à une cause on ne peut pas adhérer aux même raisons que les acteurs.

Ex : on peut être anti-Pinochet sans adhérer aux principes des anti-Pinochet.

Le sociologue n'est jamais totalement dans le mouvement. La sociologie moderne n'est pas poppérienne.

C'est une pratique dont on ne peut assurer la falsification.

Ce n'est pas une forme de poésie non plus, c'est une discipline.

On a des contraintes d'énonciation et de production des faits.

Les manuels de sociologie embarrassent la tête des étudiants avec des sujets de dissertation qui sont des problèmes sociologiques faux.

On les inscrit dans un contexte faux.

On met dans la tête des étudiants une guerre entre holisme et individualisme alors que ce n'est pas le cas.

A regarder la production sociologique, quand elle est bonne elle s'inscrit dans les deux registres.

Querelles principales : -   Holisme/individualisme -   Expliquer/comprendre -   Constructivisme/positivisme Il n'y a pas non plus de sociologues positivistes, tout est construit même pour les positivistes.

La distance entre les deux est absurde car les choses construites deviennent des réalités positives. è Il faut fabriquer des faits résistants autour de questions paradoxales.

(Cf.

Merton) La délinquance est une cause du chômage, mais aucun fait ne le confirme.

En revanche plus les sociétés s'enrichissent et plus la délinquance augmente car il y a de plus en plus d'objets à voler.

Il faut trouver des questions qui déstabilisent les interprétations prédéfinies.         II. La sociologie est une science critique. La sociologie est critique mais elle suppose que le pouvoir est partout et que seul le sociologue y échappe. Cela pose la question du miracle grâce auquel le sociologue échapperait aux lois de la sociologie.

Il faudrait catégoriser les acteurs selon les motifs que l'on s'applique à soi même.

C'est le principe de charité en. »

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