A QUOI RECONNAIT ON UNE OEUVRE D'ART ?
Publié le 25/08/2012
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Quelle est donc l'essence de la contemplation esthétique ? C'est la présence d'une réalité immatérielle qui me ravit, c'est à dire littéralement qui m'arrache à mon propre univers. Les Oliviers de Van Gogh ne sont pas, comme des oliviers sur une carte postale, le signe de quelque réalité prosaïque (repos, vacances, etc.). Ils m'introduisent d'emblée dans un monde qui n'est ni le monde de la Provence, ni le monde de l'herboriculture. Ce monde dramatique et tourmenté des oliviers tordus et houleux, c'est le monde de Van Gogh : il m'est brusquement révélé dans une intuition fulgurante qui laisse de côté tous les aspects matériels (la toile, les formes, les couleurs, etc.) qui m'ont pourtant conduit jusqu'à lui. Aucune définition de l'art n'est plus vraie et plus profonde que celle que donnait le philosophe grec Plotin : « L'architecture, c'est ce qui reste de l'édifice, une fois la pierre ôtée. «. La reconnaissance d'une œuvre d'art peut donc plus s'effectuer grâce aux sentiments et aux sensations que celle-ci nous fait éprouver. C'est à nous en tant qu'êtres de qualifier selon nos propres critères et nos propres goûts, qu'une peinture ou autre est bien une œuvre.
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Quelle est donc l'essence de la contemplation esthétique ? C'est la présence d'une réalité immatérielle qui me ravit, c'est à dire littéralement qui m'arrache à monpropre univers.
Les Oliviers de Van Gogh ne sont pas, comme des oliviers sur une carte postale, le signe de quelque réalité prosaïque (repos, vacances, etc.).
Ilsm'introduisent d'emblée dans un monde qui n'est ni le monde de la Provence, ni le monde de l'herboriculture.
Ce monde dramatique et tourmenté des oliviers tordus ethouleux, c'est le monde de Van Gogh : il m'est brusquement révélé dans une intuition fulgurante qui laisse de côté tous les aspects matériels (la toile, les formes, lescouleurs, etc.) qui m'ont pourtant conduit jusqu'à lui.Aucune définition de l'art n'est plus vraie et plus profonde que celle que donnait le philosophe grec Plotin : « L'architecture, c'est ce qui reste de l'édifice, une fois lapierre ôtée.
».La reconnaissance d'une œuvre d'art peut donc plus s'effectuer grâce aux sentiments et aux sensations que celle-ci nous fait éprouver.
C'est à nous en tant qu'êtres dequalifier selon nos propres critères et nos propres goûts, qu'une peinture ou autre est bien une œuvre.
Cependant, l'art de masse ou populaire peut effectivement tousnous mettre sur le même pieds, en effet, tout le monde éprouve quelque chose devant la Primavera de Botticelli car cette peinture est sublime et surtout, subliminale.Elle pousse donc, un très grand nombre de personnes à la qualifier d'œuvre d'art, sauf exception, pour les différents critères que chacun de nous a instauré grâce à sonéducation et à sa culture.
Par contre, il est vrai que le fait de ne pas apprécier une œuvre ne consiste pas à nier sa majesté, en effet, la Gioconda de Léonard de Vincin'est pas belle, mais la technique du sfumato et celle du sourire de cette femme inconnue inspire forcément du respect et la reconnaissance que cette toile et belle etbien une œuvre d'art incontestable dans ce monde très restreint..
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