A quoi les voyages nous confrontent-ils ?
Publié le 15/10/2023
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A quoi les voyages nous confrontent-ils ?
La réponse à cette question paraît simple voir même évidente : les voyages sont là
pour nous faire changer d’air, s’évader mentalement en changeant d’horizon et de
lieu de vie pour une courte durée.
Ils peuvent aussi nous ouvrir l’esprit en nous
faisant découvrir de nouvelles cultures, religions et coutumes.
Pourtant depuis la
création de ce monde jusqu’à aujourd'hui beaucoup de choses se sont passées et la
nature telle que nous la connaissons autour de nous en a beaucoup souffert.
Mais
elle n’a pas souffert qu’autour de nous, elle a aussi souffert ailleurs dans d’autres
pays, sous d’autres horizons et voyager nous confronte aussi à ce changement
plutôt négatif.
La première chose à laquelle les voyages nous confrontent c’est la destruction de
la nature, des écosystèmes et de l’environnement.
Claude Lévi-Strauss ne manque
pas d’exemples dans son texte afin d’illustrer ce désastre : la bétonisation massive
qui prends le dessus sur une nature autrefois magnifique et luxuriante, une pollution
auditive qui vient troubler les bruits calmes et reposant des vagues, des oiseaux ou
encore juste du silence apaisant de la nature, mais aussi une pollution olfactive qui
vient couvrir les parfums des tropiques et la fraîcheur des êtres.
En bref, les
exemples ne manquent pas.
Mais alors qui est la cause de cette destruction qui semble être regrettée par une
grande partie ? Et bien la cause de ce désastre est nous même : notre propre
société.
Claude Lévi-strauss décrit d’ailleurs cette dernière comme “proliférante et
surexcitée”.
Notons d’ailleurs que ce texte n’a été écrit qu’en 1955 soit presque 70
ans en arrière et qu’il dénonçait déjà les dégâts d’une société trop avide de confort
et tendant vers la simplicité peu importe les dégâts causés derrière elle pour arriver
à ses fins.
De nos jours cela ne s’est pas arrangé bien au contraire : en plus d’être
une société destructrice nous sommes dans une société de consommation qui
détruit de plus en plus massivement l’environnement et voir même de manière plus
radicale.
Dans le texte la société de 1955 est décrite comme une “civilisation
occidentale” ce qui semble définir une société qui ne se soucie que du résultat et
non pas des étapes pour atteindre ce résultat.
Par exemple, pour aménager un
porte-avions sur une île, ils ne regardent pas comment ils pourraient faire cela sans
danger tant pour la nature que pour les civils et préfèrent tout simplement noyer ces
îles de béton sans vraiment réfléchir.
Elle (cette société) considère simplement ce
qui l’entoure comme un simple moyen d’atteindre des objectifs de confort.
Toutefois Claude Lévi-Strauss ne tient pas un discours entièrement radical.
Il ne
peut nier les avantages de ce confort apporté par cette nouvelle société.
Cette
société étant toujours notre “civilisation occidentale” c'est-à-dire l'occident.
L’occident
de nos jours réunit ces pays : l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, la
Grèce, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni; pourtant
ce ne sont pas ces pays qui souffrent en 1955 d’un changement radical de paysage,
bien au contraire ce sont les bénéficiaires du changement d’environnement du reste
du monde (notamment l’Afrique et l’Asie).
Cette façon de faire, cette manière “occidentale” ne se réduit pas à une manière
de faire mais également et évidemment à une manière de penser.
Cette manière de
penser tend à devenir de plus en plus répandue et ce dans....
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