a quoi bon punir ?
Publié le 18/04/2022
Extrait du document
«
Lorsque quelqu’un commet une faute, une erreur qui impacte la société,
les autres, la punition est souvent la solution pour réprimer l’individu.
Mais cette
réprimande est -elle efficace pour tout le monde ? Ainsi cette question invite à
réfléchir sur l’efficacité de la punition, l’utilité et la finalité de celle-ci.
Ainsi l’idée
de la punition selon l’avant et l’après, c’est-à-dire prévenir ou réparer donc si la
prévention implique suspicion, comment responsabiliser en punissant.
Nous
reconnaissons ainsi une alternative dans l’idée de prévention, entre la punition
pour dissuader , que certain pense efficace et la punition qui responsabilise ou
d’autre vois ici une punition équitable.
Nous allons ainsi dans le développement
aborder le thème de la prévention, en faisant un mélange entre la punition qui
dissuade et entre la punition qui responsabilise.
Faut-il chercher à responsabiliser
les individus ou à les dissuader dans le but de prévenir ?
Le juge punit au nom de la loi, mais aussi au nom de la société, un
individu jugé coupable d’une faute quelconque.
Il punit pour que « justice soit
faite ».
C’est-à-dire pour que d’un côté la victime sente que sa peine est
comprise et que son impression d’injustice soit réparée, et de l’autre côté (celui
de l’accusé), pour qu’il y ait une prise de conscience de la faute.
Ainsi la notion
de punition implique, à première vue, la notion de bien et de mal, que l’individu
en tort doit, grâce à la punition, intérioriser en se responsabilisant.
La justice
punit alors les fautes commises pour faire régner l’ordre dans la société et pour
que nous, citoyens, nous nous y sentions en sécurité.
Cependant, en s’attardant
sur les termes « A quoi bon punir », force est de constater que la question est
plus complexe que cela.
Tout d’abord, le terme « A quoi bon » renvoie à l’utilité
et à la finalité.
Le terme punir, quant à lui, renvoie à la peine, or ce mot peut
aussi bien désigner la peine psychologique (« préjudice moral »/ « discernement
moral ») subite par la victime, que la peine juridique, infligée à l’accusé pour le
punir.
Cela revient à dire qu’une peine en punit une autre, laissant apparaître
une première forme de contradiction.
Toutefois, une peine juridique peut, certes,
servir à réparer une peine psychologique déjà causée mais elle peut aussi servir
à prévenir.
Dans ce cas il s’agit de la peine pour l’exemple, afin de non pas
responsabiliser l’individu mais de dissuader les autres d’agir comme lui,
notamment en infligeant une peine juridique supérieure à la peine psychologique
causée.
Ainsi, la peine juridique, qui vient en punir une psychologique, peut avoir
des moyens et des conséquences très différents, si ce n’est opposés.
En effet,
d’un côté, il y a la volonté d’appliquer une peine à valeur pédagogique pour
responsabiliser l’individu qui a commis une faute, afin qu’il ne la commette plus.
Et de l’autre, il y celle d’appliquer une lourde peine à valeur dissuasive, afin que
ce soit les autres qui ne la commettent pas.
Dans les deux cas, l’objectif final est
d’assurer l’ordre et la sécurité dans la société.
Cependant, les deux cas
présentent deux moyens différents d’y parvenir et deux conséquences.
Toutefois,
punir ne renvoie pas forcément au droit et à la justice : les parents, par exemple,
peuvent punir leur enfant.
Si la punition n’est pas juste l’enfant à assez de
discernement pour le savoir, l’enfant sera donc rétif.
Néanmoins, les causes, les.
»
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