A la vérité qui dérange, faut-il préférer l’illusion qui réconforte ?
Publié le 11/09/2011
Extrait du document
Avant de développer le sujet de façon générale, ne faudrait-il pas comprendre les différentes parties du thème proposé ? Ainsi, qu’entend-on par « une vérité qui dérange « ? La vérité est de toute évidence réelle, c’est un fait qu’on ne peut nier, et elle n’est pas toujours agréable à connaître… une vérité peut nous heurter personnellement, elle peut déranger un proche, ou encore une société entière. Et si cette vérité dérange, faut-il lui préférer l’illusion ? Qu’est-ce que l’illusion ? Une fausse croyance, un mensonge qui devrait, d’après la citation, nous permettre de nous sentir mieux… Et sentiment de « mieux-être « peut-il durer éternellement ? Un jour où l’autre, la vérité rattrapera l’illusion et quelles seront dès lors nos réactions ?
«
Avant de développer le sujet de façon générale, ne faudrait-il pas comprendre les différentes parties du thèmeproposé ?Ainsi, qu'entend-on par « une vérité qui dérange » ? La vérité est de toute évidence réelle, c'est un fait qu'on nepeut nier, et elle n'est pas toujours agréable à connaître… une vérité peut nous heurter personnellement, elle peutdéranger un proche, ou encore une société entière.Et si cette vérité dérange, faut-il lui préférer l'illusion ? Qu'est-ce que l'illusion ? Une fausse croyance, un mensongequi devrait, d'après la citation, nous permettre de nous sentir mieux… Et sentiment de « mieux-être » peut-il dureréternellement ? Un jour où l'autre, la vérité rattrapera l'illusion et quelles seront dès lors nos réactions ?
DEVELOPPEMENT :Voyons la première partie de la citation : « Lorsque la vérité dérange »…Plusieurs cas de figures peuvent se présenter :- Une vérité qu'on apprend personnellement (découvrir qu'on est un enfant adopté) ;- Informer un proche d'un évènement qui va inévitablement le « heurter » (lui apprendre qu'il est atteint d'un canceravancé) ;- Avouer à une société entière une catastrophe qui risque de les détruire à petit feu (un incident nucléaire).Voici trois situations énoncées et illustrées par un exemple concret.
Dans chacun des cas, on pourrait s'étendre surle mot « vérité » ; si l'on recherche le sens du mot, on peut l'identifier au mot « réalité »… Dans nos 3 cas de figure,la vérité reflète la réalité.
Faut-il toujours la dévoiler ?Lorsqu'il s'agit d'un fait personnel, ne pourrait-on pas nous laisser vivre dans l'ignorance, si révéler une vérité à unproche risque de le détruire, d'anéantir son sens de la vie, ne peut-on pas choisir de rester sous silence, par amourpour la personne ?Par contre, s'il s'agit de révéler un incident tragique à une nation entière, un évènement de grande ampleur, restersous silence serait impossible.
Bien sûr, il est des catastrophes qui sont révélées dès qu'elles sont produites puisqueles conséquences sont immédiates, mais dont les conséquences à long terme ne sont jamais dévoilées, ou troptard…Tout est souvent minimisé par peur, peur d'une révolution ou d'une réaction violente de cette nation entière.Dans ce cas-ci, nous sommes dans une situation inverse, nous nous retrouvons dans « l'âme » de la personne quidévoile, et non dans celle de la (des) personne(s) qui apprend(apprennent) cette vérité.Qu'importe, quel que soit le rôle de chacun, la vérité n'est pas toujours bonne à dire, et sans doute moins encore àentendre.Mais ne pas dire la vérité signifie mentir.
Peut-on vivre éternellement dans le mensonge ? Je n'y crois pas !Attardons-nous maintenant à la deuxième partie de la citation : « … faut-il préférer l'illusion qui réconforte » ?Le terme « préférer » signifie « aimer davantage ».
L'homme pourrait-il donc préférer le mensonge à la vérité ?Puisqu'il s'agit ici de préférer l'illusion, c'est-à-dire une « fausse apparence matérielle ou morale qui, en nous faisantvoir les choses autrement qu'elles ne sont, semble se jouer de nos sens ou de notre esprit » (cfr Wikipédia) .
End'autres mots, l'homme pourrait choisir une fausse croyance… qui le « réconforterait ».Le réconfort étant perçu comme un soulagement, une chaleur, une consolation, dans un moment de souffrance oude détresse, il est normal que l'être humain le choisisse.Et préférer une illusion qui réconforte lorsque la vérité dérange est un choix logique pour la plupart des hommes.Lorsque tout va bien, nous vivons dans un confort.
Lorsque celui-ci « s'effondre », à la suite d'un évènement, nousnous retrouvons dans une situation de malaise, de malheur.
Nous tentons donc de retrouver un « ré-confort » dansl'illusion, le rêve, l'espérance.La question posée n'a de sens que dans des situations dramatiques : un divorce, un décès, une catastrophenaturelle…Et lorsque nous nous trouvons dans ce genre de situation, nous devons nous embarquer et préférer une situation àune autre, soit dire – entendre – la vérité et en payer un prix qui peut être très lourd, soit se taire – ne pasécouter- pour sauvegarder la vie, le bonheur d'une personne, même si l'illusion est mensonge.Tous les hommes ne sont pas toujours capables de regarder la vérité en face, s'ils n'ont pas la force de caractèrenécessaire.Cependant, soyons réalistes, même si l'illusion peut offrir un semblant de réconfort, ce n'est que par un « tromperie» qui ne durera pas indéfiniment.
Mais il faut croire dans les illusions, même si tôt ou tard on se retrouve face à lavérité, à la réalité.Et les retombées pourraient ne pas susciter de réactions trop violentes si la vérité se dévoile en douceur…Notons aussi que faire face à la réalité peut provoquer une réaction inattendue.
Bon nombre de personnesdésespérées face à un évènement se retournent subitement vers la religion.
Elle est très utile pour l'homme.
Elle lerend discipliné, elle le pousse, quand il est dans la crainte, à faire le bien.
Chercher le réconfort dans la religionrevient à croire qu'on va retrouver le confort perdu.
Le réconfort ne change rien, il apporte une sorte de « calmant» à la douleur, il ne la soigne pas.La vérité par contre guérit des illusions et de l'erreur, mais le traitement peut ne peut être agréable du tout si nousdevons perdre nos illusions à un moment donné.
Et quand la vérité est acceptée, une paix survient, mais la paix quiréunit avec la vérité, la réalité ; ce qui n'a rien avoir avec le réconfort apporté par des paroles gentilles qui de plusmaintiennent dans l'illusion….Finalement, chercher un réconfort d'un côté et d'un autre côté vouloir connaître la vérité reposent sur deux besoinstrès différents.
Il faut du courage et de l'audace pour vouloir la vérité.Pour chercher un réconfort, il suffit d'obtenir un peu de gentillesse autour de soi.
Nous aimons ceux qui nousprennent en pitié de cette façon car ils nous donnent raison et nous permettent de persister dans nos illusions.
Deslarmes appellent naturellement la consolation.
Mais que dire de celui qui ne se laisse pas prendre au jeu quand il voitdes larmes et n'hésite pas à dévoiler la vérité, parce qu'il trouve peut-être que le chagrin peut-être une forme de.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- A la vérité qui dérange faut-il préférer l’illusion qui réconforte ?
- Quand la vérité dérange, faut-il préférer l’illusion qui réconforte ?
- Lorsque la vérité dérange, faut-il lui préférer l'illusion qui réconforte?
- LORSQUE LA VÉRITÉ DÉRANGE, FAUT-IL LUI PRÉFÉRER L'ILLUSION QUI RÉCONFORTE ?
- Lorsque la vérité dérange, faut-il lui préférer l'illusion qui réconforte ?