1996 : Les socialistes face à l'alternance
Publié le 03/12/2018
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Les socialistes qui ont trouvé un chef de file en la personne de Lionel Jospin, ont commencé à rebâtir un projet et un programme et ont renoué le dialogue avec les autres forces de gauche.
Ainsi redevenu le principal adversaire de la majorité, le PS est le seul parti qui peut prétendre gouverner demain, en cas d'alternance.
LA BARRE
DES 30 %
Le score de Lionel Jospin à l’élection présidentielle de 1995 (23,3 % au premier tour ; 47,3 % au second) a permis au PS d’effacer la déroute des législatives de 1993, où il avait à peine franchi la barre des 20 %, et celle des élections européennes de 1994, où il était tombé sous la barre des 15 %. Mais il est loin de lui assurer le nombre de voix nécessaire pour l’emporter aux prochaines législatives. Avec 32 % des suffrages en 1986, le PS avait perdu la majorité, et, avec 37 % des voix, il n’avait conquis qu’une majorité relative en 1988. Tout au long de l’année 1996, les sondages d’opinion ne l’ont crédité que de 28 % à 30 % des suffrages en cas d’élections législatives.
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