Un instituteur énumère à de jeunes élèyes les motifs qu'ils ont de respecter et d'aimer leurs parents. Il s'appuie d'un exemple de piété filiale tiré de l'Histoire sainte
Publié le 20/05/2012
Extrait du document
De ce que nous avons vu aujourd'hui, mes enfants, il ressort pour nous une grande leçon, et je ne saurais trop appeler votre attention sur le merveilleux épisode que je viens de vous raconter. Dieu l'a dit dans son quatrième commandement, il faut aimer et honorer ses parents, si l'on veut vivre longtemps et être béni de lui. Il semble que ...
«
pourtant le Seigneur a voulu que ce divin précepte fût
l'un des premiers
de son code et le seul à l'accomplis
sement duquel
il attachât une récompense.
C'est donc
pour mieux nous convaincre de son importance.
Considérez, mes enfants,
de quelle sollicitude pa
ternelle le
Seigneur entoure le jeune Tobie, dont nous
venons
de terminer l'histoire.
Ce bon fils, pour obéir
aux ordres
de son père, va se mettre en route pour
recouvrer les
dix talents prêtés à Gabélus ; Dieu lui
donne un ange pour guide, et lui fait trouver
pen~
dant son voyage un remède efficace à la cécité de son
père : c'est un trésor bien plus précieux pour lui que
la somme qu'il
va chercher à Ecbatane.
Tobie, encore
inspiré par
Dieu, se présente chez son parent Raguel,
et obtient la main
de Sara, dont les vertus doivent
assurer le bonheur d'un époux.
En un mot, pendant
toute sa vie, Tobie est l'objet
de la protection spéciale
du
Seigneur, qui récompense ainsi sa tendresse et son
respect envers
ses parents.
D'autre part, regardez,
mes enfants, comme il se
montre sévère envers Cham, le second fils de Noé, qui
s'était oublié au point
de tourner son père en ridicule.
Ce fils indigne, malgré les représentations de ses frères
Sem et Japhet, osa rire du désordre des vêtements de
son père; quand Noé, revenu de son ivresse, s'éveilla
et apprit
la conduite de Cham, ille maudit lui et sa
postérité,
et cette malédiction est restée imprimée sur
les descendants du mauvais fils, comme un stigmate
de honte et un monument de la vengeance céleste.
Ah! mes enfants, si tous les bienfaits dont vous.
»
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