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Sujet d'invention

Publié le 16/06/2013

Extrait du document

Sujet : Réécrivez la dernière rencontre entre Frédéric Moreau et Mme Arnoux, cette fois sous la forme d'un monologue intérieur de Frédéric qui dévoilera ses sentiments et ses pensées. Vous resterez fidèle au texte de Flaubert en vous gardant, toutefois, d'en recopier des passages. Nous rentrons à présent de la promenade et je l'invite chez moi. L'histoire se répète. Je retrouve peu à peu cette euphorie qui m'avait tant marqué et qui s'était enfouie au fond de mon c?ur. Je revis à nouveau ces sentiments qui autrefois m'émerveillaient tant. Voyons les choses en face, aujourd'hui tout est différent, nous avons suivi notre destin séparément et ses retrouvailles me paressent bien tardives. J'ai passé tellement de temps à l'attendre, que cette situation présente me semble presque ironique. Ses cheveux ont terni, sa voix est moins douce, sa peau a vieilli, son parfum est passé, de tout ceci, seuls se...

« Le silence pesa dans l’atmosphère et l’ambiance devint lourde.

Comment pouvait-elle être si sûre que je n’avais rien à lui prouver? Comment pouvait-elle savoir ce qui me traversait l’esprit à cet instant présent? -Madame, je me dois de vous informer que malgré mon malheur et mon amour à votre égard, le temps efface certaines choses que je ne puis restaurer. Elle se tu, ne dit plus rien.

Elle me fixait simplement avec son regard d’autrefois, ce regard qui disait « je t’aime mais nous ne seront jamais unis ».

Ce regard me faisait autant d’effet aujourd’hui qu’il y a vingt ans.

Cependant, aujourd’hui, il me mettait mal à l’aise. -Je ne t’ai pas demandé de m’attendre Frédéric, je ne t’ai jamais demandé de m’aimer.

Je ne voulais aucune passion dans ma vie.

Et certainement pas de tension.

Mais tu sais aussi bien que moi que cet amour est apparu malgré nous et qu’à présent nous ne pouvons plus y échapper, nous sommes allé trop loin. Elle continuait de parler mais je n’écoutais plus.

Pour elle, il était clair que nous nous aimions encore.

Le temps n’étais pas un obstacle.

Je devais mettre les choses au clair, mais comment lui avouer ? Je ne peux briser le cœur de la seule femme que je n’ai jamais aimée.

Elle parlait toujours, mais moins distinctement.

Elle bafouillait un peu et ses paroles n’étaient pas claires.

Ses yeux si brillants d’habitudes perdaient de leur éclat et devenaient de plus en plus humides.

Elle arrêta de parler.Je lui pris les mains et souffla entre mes dents : -Je suis désolé, Madame. J’essayais, à travers mon regard, de lui faire comprendre.

-« Las! Voyez comme en peu d’espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las, las ses beautés laissé choir ! Ô vraiment marâtre nature, Puisqu’une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! » J’ai cité Ronsard, Madame a pleuré, puis s’est envolée.. »

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