Que faut-il penser de l'emploi des punitions corporelles dans l'éducation.

« 3.

Ce·qui doit les faire pros­ crire absolument .••••••••• 4.

Conclusion.

~ Le rêgJement.

Maitre Le maitre se dégradë.

· Mauvais exemple.

· .

·l Elles abaissent l'en - Enfant fant.

· .

Elles sont inefficaces.

Développement.

Par punitions corporelles ou maiérz"elles, il faut enten­ dre les châtiments qui, au lieu de s'adresser à l'âme de l'enfant, qui est seule coupable, s'adressent au corps, à la matière; tels sont les coups, les positions gênantes ou fatigantes auxquelles on condamne les enfants, et aussi la privation d'un repas nécessaire.

· Les punitions corporelles,· et en particulier les coups, · sont admises par l'opinion publiq~e dans certains pays, en Allemagne, par exemple, en Angleterre et dans cer­ tains états de l'Union américaine; mais il n'en est pas de même en France;où elles répugnent à l'esprit natio­ nal: pour nous en convaincre, il suffit.

de nous rap­ peler le genre particulier d'émotion que.

nous avons · r_essentie, si· quelquefois, enfants, nous avons été châtiés de cette manière.

Laissons de.

côté pour un moment les prescriptions du règlement L'instituteur qui voudrait employer les punitions - corporelles pourrait s'autoriser des pleins pouvoirs qu'il a reçus des parents, qui souvent, en effet, recom­ mandent au maître de ne pasépargner leurenfant.

Sans .

trancher ici la question de savoir si le droit de frapper appartient aux parents, ouplutôt s'il est bien sage à .

eux d'user de ce droit, il faut remarquer que les pare~ts sont toujours les premiers à se plaindre .de l'instituteur qui a profité de leur autorisation, et queJ q'un autre. »