pragmatique
Publié le 14/01/2013
Extrait du document
«
types de références : l’implication sémantique (entailment), la
présupposition et l’implicature.
Ensuite, après avoir pu interpréter l’intention du locuteur et saisi les
résultats provoqués par les inférences, nous nous intéressons à analyser
l’énoncé du locuteur au trois niveau : locution (les mots et les phrases que
le locuteur utilise), illocution (l’intention et la motivation du locuteur) et
prélocution (les effets des énoncés sur l’allocutaire).
C’est dans les deux
chapitres suivants que l’auteur met l’accent sur l’acte de langage (speech
acts) en divisant les énoncés dans six catégories selon l’intention du
locuteur, la relation entre « les mots » et le « monde », le responsable
pour cette relation.
Ici, nous empruntons ce tableau pour voir clair les six
catégories :
catégorie relation entre « mots »
et « monde » reponsable
expositifs
( affirmer, nier, postuler, remarquer… ) mots représentent monde locuteur
promissifs
( promettre, faire vœu de, garantir… ) mots vont représenter monde locuteur
exercitifs
( commander, ordonner, pardonner… ) monde va adapter aux mots allocutaire
comportatifs
( s’excuser, remercier, déplorer… ) mots représente monde
psychologique locuteur
verdictifs
( condamner, nommer, décréter… ) mots vont changer les monde locuteur
interrogatifs mots représentent monde allocutaire
Cependant dans la pratique, en analysant un contexte particulier, un
énoncé dans une certaine catégorie selon la théorie de l’acte de langage
peut assumer la fonction dans l’autre catégorie :
Ex : « J’ai beaucoup de travail à faire ».
Apparemment, c’est un expositif, mais si quelqu’un te dérange sans
cesse en demandant « tu vas à la soirée ? Que penses-tu du film de Luke
Besson ?...».
Cette phrase est tombée dans la catégorie « exercitif » pour
dire : « Laisse-moi tranquille.
» Donc, l’acte de langage s’est divisé en
deux parties : acte de langage direct et acte de langage indirect.
Donc,
dévéloppé par John L.
Austin, de nombreux actes illcutoires ne peuvent
être valablement accomplis que par des personnes qualifiées et placées
dans une situation bien déterminée et pas par n’importe qui, ni dans
n’importe quelle circonstance.
Ils sont alors, en pragmatique, soumis à
des conditions de réussite (en anglais : felicity).
Ex : A : locuteur, B : allocutaire
conditions de réussite pour « exercitif » :
a.
A demande à B à faire qch.
;.
»
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