Pour quelles raisons ceux qui sont chargés d'instruire les enfants leur doivent-ils le plus grand respect ?

« ceux Ju maitre envers les rnfauts, d cepl'llÙaul il est bien vrai qu'il doit avoir pom· eux le plus grand respect.

Il suffit, pour le comprcndt·e, de se demander ce qu'est l'enfant pour la famille, pour la patl'ie, pour la sociétt'· tout entière, et cc qu'il est par lui-même.

Pour la famille, c'est l'espérance.

C'est l'orgueil du père, c'est l'objet de toutes les pensées ct de tous les soins de la mère: c'est en lui qur se concentrent les plus puissantes et les plus saintes aft'l•ctions.

L'enfant, c'est la patrie qui renaît d se perpétue; aussi l'éducation natio­ nale doit-elle êtt·e l'objet des plus vives préoccupations des pouvoirs publics.

L'enfant, c'est l'avenit·, c'est laso­ ciété de demain: selon que l'éducation génét·ale sera bonne ou mamaise, l'humanité avancera dans lavoie du progt·ès, ou elle retournera \"Crs la barbarie.

Voilà ce qu'est l'enfant pour la famille, la patt·ie, la société; ajoutons que c'est une créature de Dieu, qui lui réserve de hautes destinées, ct demandons-nous mainte­ nant si l'on peut ne pas éprouver un profond sentiment de respect pour des êtl·es sur qui reposent des intérêts si .élevé~ et des affections si ardentes.

Mais l'enfant, par lui-même, mérite notre amour et notre respect.

" Il y a en lui une grâce, une dignité, une noblesse qui lui est pt·oprc; en lui, rien encore n'a éti~ flétri ct abaissé.

, ' Une des qualités les plus touchantes des enfants, c'est, en effet, leU!' innocence, leur candrm·; et, certes, rien au « Cal' vos petites mains, joyeuses et bénies » N'ont point mal fait encore! 2 " !..

Mgr Dupanloup.

De l'ÉducatioJl.

- Lire le brau Iin·e Il de cet ouvrage.

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