MOOC aux États-Unis et étude en ligne en Afrique

« grâce à l'utilisation d'une plateforme web.

La Khan Academy existe encore aujourd'hui et ses cours, sous forme de vidéos d'apprentissage, se retrouvent tous sur le site d'hébergement de vidéos Youtube.

Aux États-Unis, les études supérieures ne sont pas abordables pour tous : en effet, les prix d'une seule année d'université s'y étaleraient entre 15 000 et 50 000 dollars, par étudiant.

Ces frais ont énormément augmenté depuis les 30 dernières années et représentent un frein à beaucoup d'étudiants, chaque année.

Une grande majorité de MOOC sont gratuits, et bien qu'ils ne permettent pas à l'étudiant de recevoir un diplôme nécessairement reconnu par les employeurs, il s'agit d'une méthode idéale pour suivre un cours gratuitement, chez soi.

L'éducation n'a pas beaucoup changé dans le monde occidental depuis les dernières dizaines d'années.

Nous avons toujours eu la même formule : une classe composée d'un enseignant et d'élèves, assis en rang.

Les MOOC représentent donc une sorte de révolution numérique dans le système de l'éducation.

Les MOOC permettent de réduire, voire d'effacer totalement les problèmes d'accessibilité, de rejoindre plus d'étudiants et, selon ses défenseurs, d'obtenir une meilleure éducation.

Les data (informations numériques) récoltées par les MOOC permettent aussi de créer des statistiques sur l'éducation, de mieux connaître les profils des élèves, de trouver des méthodes efficace de réussite chez une majorité d'élèves, de rendre l'apprentissage plus ludique mais tout aussi efficace.

Ces statistiques en disent long sur ce que le numérique peut apporter aux programmes scolaires et à l'apprentissage en général.

Les MOOC tentent  de changer et de réinventer les méthodes traditionnelles d'enseignement.

Grâce à l'éducation en ligne, les étudiants recoivent une éducation dite «active» : ils ont la possibilité d'interagir avec le contenu et la linéarité des cours, de faire des retours en arrière, de cliquer sur. »