L'éducation en France, un Système méritocratique ?

« De plus, si l'on regarde le cas des immigrés, il est souvent difficile pour eux de parvenir à maîtriser parfaitement la langue.

Ce qui les met en difficulté pour la suitede leurs études, s'ils effectuent celles-ci dans un pays étranger.

Il peut pourtant s'agir d'étudiants aussi intelligents et volontaires que d'autres, mais ils ont un handicappar rapport à ceux qui font les mêmes études dans leurs langue maternelle.

Leurs possibilités d'avenir sont ainsi réduites, alors que l'éducation se doit d'être facteurd'intégration.(Autre exemple : c'est souvent au stade de l'école maternelle que l'on repère les cas d'autisme : les enfants ne rentrent pas dans la norme, ils sont différents des autreset dons difficiles à noter et à comparer aux autres ? Ils se retrouvent inexorablement en bas de l'échelle.

Pourtant, il arrive que des cas d'autisme se révèlent par lasuite extrêmement doués dans des domaines précis (autisme dit « de haut niveau ») et surpassent de loin beaucoup de leurs concurrents tout à fait normaux.

Maiss'étant montrés incapables d'atteindre un bon niveau dans d'autres matières considérées comme fondamentales, ils ont été, au départ, écartés.)Les principes de notations collectives sont utilisés pour rendre possible la compétition, c'est à dire la comparaison des uns par rapport aux autres.

Dans ce système,d'autres sources de valeur de l'individu sont mis de côté puis de plus en plus oubliés (capacités relationnelles, qualités d'attention hors du cours, d'altruisme, capacitésphysiques en(dehors de celles exploitées pendant les activités sportives pratiquées à l'école, etc.).

Les enfants sont classés selon certains critères exhaustifs, et doncsitués de manière inégale les uns par rapport aux autres sur leurs possibilités d'avenir à partir de points d'évaluation qui ne les envisagent que partiellement. Ainsi, si le principe de la « méritocratie » permet l'émergence des meilleurs éléments au niveau scolaire aux plus hautes fonctions de la société, ces méthodes declasement sont accusées d'être à l'origine d'inégalités injustement fondées.

Les opposants à ce système réclament que la sélection à haut niveau se base sur des critèresplus larges que ceux du seul mérite observable à l'issue des épreuves scolaires compétitives, et qui laisseraient des chances à d'autres qualités de mener à un avenirtout aussi valorisant.. »