LE COURAGE DE CHAQUE JOUR
Publié le 11/10/2010
Extrait du document
1. Lecture - Léa. (Léa, la fille aînée, remplace la maman.) Le repas de midi est achevé... Restée seule, Léa ferme la porte et, le linge de la semaine en paquet sur la tête, elle va laver au ruisseau... Ses mains actives savonnent et frottent. L'air est doux ; dans quelques jours, le printemps sera là... Or, des rires et des voix se rapprochent. Un groupe de cinq jeunes filles apparaît. Bonjour, Léa ! crient-elles. Bonjour ! répond Léa. Où allez-vous ainsi ? A la fête des Sablons. Amusez-vous bien ! Merci... Au revoir, Léa ! « Elles n'ont pas dit : « Viendras-tu aussi ? « Elles savent, chacun sait au village que Léa n'est pas une jeune fille comme les autres, depuis un an que sa mère est morte. Elles savent que Léa est une vraie ménagère et une maman, et que c'est elle, à présent, qui s'occupe de tout à la maison... Les voix et les rires se sont éloignés... Le front baissé, Léa lave et rince, dans l'onde claire... Soudain, elle croit voir sa vie couler dans le ruisseau. Elle songe aux courses dans les rochers et sur la plage, aux jeux avec les camarades, aux dimanches joyeux, à la mère qui l'aimait, aux jours faits de bonheur simple et exempts de soucis. Léa songe ensuite aux jours nouveaux... C'est elle qui, à l'aube, a rallumé le feu et préparé le déjeuner du père, puis celui des frères. C'est elle qui a préparé la soupe de midi. Et il faudra que le linge soit sec et plié avant le coucher du soleil, pour que le dîner ait le temps de cuire. Malgré elle, Léa pousse un soupir. Serait-elle découragée ? S'effraierait-elle de tant de travail ? Non : déjà, elle a relevé la tête ; dans ses yeux, on lit une volonté grave et décidée. L'eau a emporté les soucis. Le linge a séché sur les buissons. Léa refait son paquet et s'en revient au logis. Le soir est tombé. Jean et Marcel, puis le père sont rentrés. Neuf heures sonnent. Le père se lève, embrasse ses enfants, puis monte à sa chambre. A votre tour «, dit Léa à ses frères. Elle reste un instant assise, à rêver, près du feu. Mais la fatigue du jour alourdit ses paupières. Elle range encore les tisons sous la cendre, jette un dernier coup d'oeil à la lourde porte, et monte sans bruit. Avant de se coucher, elle s'accoude à la commode où, dans un cadre garni de crêpe, est l'image d'une femme jeune. Maman, murmure-t-elle, ai-je été, aujourd'hui, celle que tu as voulue ? Ai-je été assez vaillante ? « Et il semble à Léa que sa mère lui sourit.
D'après E. JAUFFRET - La Maison des Flots Jolis.
«
5.
6.
Oui ? Pourquoi ? C'est une vie peu agréable pour une jeune fille.
Non ? Pourquoi ? Elle a la satisfaction de surmonter les difficultés, de remplacer sa maman.
3.
Réflexions sur la vie.
Quelles difficultés doit vaincre chaque jour la maman ? 1.
Quelles difficultés supplémentaires doit vaincre une grande sœur qui remplace 17 /maman ? 2.
Qu'est-ce qui rend difficile le rôle du papa ? 3.
Quelle qualité doivent avoir les enfants pour interrompre leurs jeux afin d'obéir, pour se dévouer alors qu'il est siagréable de ne penser qu'à soi ? 4.
Des ouvriers, après leur journée de travail, vont encore aux , cours d adultes.
Qu'en pensez-vous? 5.
4.
Actions et problèmes.
C'est jeudi, et vous voudriez bien aller jouer.
Mais maman est malade.
Que faites-vous ? Que pensez-vous ? 1.
Vous avez commencé de reviser vos leçons.
Votre camarade vous appelle pour jouer.
Que lui répondez-vous ? 2.
Un garçon plus petit que vous vient vous taquiner.
Comment vous montrez-vous courageux ? 3.
Vous avez de la fièvre.
Maman veut que vous restiez au lit.
Mais le maître a dit qu'il ferait aujourd'hui uneimportant.
de calcul.
Quedécidez-vous ?
4.
Résolution. 5.
Que ce soit à la maison ou à l'école, toutes les heures de la journée exigent du courage.
Je seraicourageux pour obéir à mes parents et travailler au lieu d'aller jouer..
»
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