L’autorité en éducation: quelle problématique ?
Publié le 27/06/2013
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Etymologiquement le mot Education vient du verbe educare qui signifie élever des plantes ou des animaux et, par extension prendre soin des enfants. En d'autres termes, on peut définir l'éducation comme un processus par lequel l'homme est entré en communion avec la culture. L'acquisition de cette culture se fait par l'intermédiaire d'une institution scolaire (l'école); qui l'établit dans une contrainte d'organisation en l'obligeant á se soumettre à une autorité. La soumission à l'autorité est indispensable au devenir de l'homme, car cela lui prépare á la vie de citoyenneté. Néanmoins on doit se demander si elle(l'autorité) ne porte pas préjudice á l'émancipation humaine? Car elle apparait vouloir transformer l'homme en être mineur(dépendant de ses supérieurs)en place d'un être libre. Un regard à la fois sur le concept de l'autorité ainsi que sur la manière dont elle est exercée dans éducatif s'avère nécessaire pour répondre valablement à la question posée ci dessous. L'autorité c'est le fait pour une personne de se servir de sa position de supériorité ou encore de sa compétence professionnelle pour porter son semblable à accomplir ce qu'il aimérait.c'est la matérialisation du désir de soi en autrui. Pour répéter Emile Olivier on peut dire que l'autorité établit un rapport de verticalité, en ce sens qu'elle place l'homme au dessus de son semblable .Dans ce cas l'enseignant est au dessus de l'élève. Ainsi c'est l'enseignant qui à la responsabilité de décider de ce qui est bon ou néfaste pour l'apprenant en matière de savoir. Il convient de souligner que ce type de rapport (...
«
à la donner.
On estime en effet qu’il vaut mieux un verdict même arbitraire qui mette fin au
conflit qu’un conflit sans fin.
Ce qu’on requiert de l’arbitre est donc moins des connaissances
que l’indépendance envers les parties.
Ici l’infraction signifie désobéissance.
La quatrième est d’un tout autre ordre.
A l’encontre des précédents elle est durable; son
fondement n’est pas une nécessité d’occasion, mais le prestige qui rayonne du modèle et
l’admiration qu’il suscite.
Le modèle peut être un personnage historique, un artiste, une vedette
du sport ou de la chanson, etc.
Ici l’infraction apparait comme de l’inculture.
La cinquième, l’autorité du leader, elle repose sur le prestige, mais le prestige du leader pousse
les autres moins à l’inciter qu’à les suivre.son ascendant répond chez ceux qui la subissent à un
double besoin : celui d’admirer et celui d’obéir, au sens ou l’obéissance rassure et dispense de
vouloir.
La dernière est celle du Roi-père .Celle du chef charismatique, du monarque absolu, de
l’adjudant en campagne, avant toute explication, avant toute discussion elle déjà la, inexplicable
et irrévocable.
Et pourtant, elle n’est pas gratuite.
Dans les régimes de pouvoir absolu, on a
toujours fait la différence entre le monarque légitime et l’ursupateur, entre le roi et le tyran.
C’est
que le premier incarne la transcendance de la société par rapport aux individus.
Ici l’infraction
est sacrilège.(voir la philosophie de l’éducation ,que sais je p70-71).
Puisque nous avons amplement d’informations sur l’autorité dorénavant on peut s’interroger sur
la figure d’autorité qui est exercée à l’école en éducation et sur son aspect apparemment
douteuses.
Le but de l’’education scolaire c’est de développer les potentialités humaines, lui dompter d’un
jugement propre dénudé de tout préjugé.
Par conséquent elle s’écarte de l’autorité du Roi père et
adopte celle de L ’Expert et de l’arbitre tout en mettant accent sur les modèles .
Comment
peut-on expliquer les propos formulés dans les lignes ci dessous.
La finalité de l’éducation c’est d’aider l’homme à devenir homme.
Or devenir homme requiert
qu’il soit capable de penser et d’agir par soi.
EN arrivant à un tel niveau, il atteint la phase de
maturation dont Kant en a parlé dans son traité de philosophie ‘ ’réflexions sur
l’éducation’’ .Pour s’acquitter de son devoir qui est de lui (l’apprenant) faire parvenir à être soi
l’enseignant l’oblige à copier et à imiter les modèles donc on ne fait qu’appliquer ce vieux
adage qui stipule: c’est en imitant les modèles qu’on parviendra à être soi.
Au nom des modèles
l’enseignant sanctionne tout écart, les fautes d’orthographes, morales nous dit Emile Olivier
.Ainsi l’apprenant est mis dans des contraintes.
On vient de voir que l’autorité exercée en milieu scolaire est construite sur des contraintes dont
l’objectif selon les tenants de l’éducation classique c’est de soustraire l’homme des enclaves de
la nature voire de son semblable, faire de lui un être responsable, digne de confiance.
Cette.
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