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L'ASSIDUITÉ

Publié le 22/02/2012

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1. Lecture - L'école buissonnière. Après le déjeuner, comme nous retournions à l'école, Gilardin me dit : « Si on n'y allait pas ? »... Un admirable après-midi commença... Nous allions à travers les prés. Nous courions dans la liberté... Nous finîmes par nous arrêter derrière une haie... Ce fut alors que nous fîmes une grande découverte. Nous n'étions pas heureux comme nous aurions dû l'être... Il n'y avait pas longtemps que nous avions entendu sonner deux heures... L'ennui nous prit. Il nous semblait avoir usé tout le plaisir que pouvait contenir notre corps. Gilardin me demanda : Quelle leçon avions-nous aujourd'hui ? » Nous avions une leçon de géographie. Nous n'en eûmes pas plutôt parlé que j'eus envie de la réciter à Gilardin. Quand nous eûmes récité celle-ci, nous en récitâmes d'autres. Nous passâmes de la géographie à l'histoire. C'est ce jour-là que j'appris, de la bouche de Gilardin, à quelles dates exactes avait commencé et fini la guerre de Cent Ans... Un même sentiment finit par nous faire quitter le lieu où nous étions. Si nous retournions à l'école ? » Nous en prîmes le chemin. Nous n'osâmes pas entrer, mais, par bonheur, le derrière de l'école donnait sur un hangar. C'était l'été, les fenêtres étaient ouvertes. Quand nous fûmes auprès du mur, au-dessous d'elles, nous pouvions entendre tout ce qui se disait dans la classe. Nous restâmes là, cachés comme des lépreux auxquels est interdite l'entrée de la cité, mais nous ne perdîmes pas un des bruits du lieu dans lequel, à défaut de nos corps, résidaient nos âmes. Nous reconnaissions des voix qui nous étaient chères, et qui étaient celles d'amis dont nous étions séparés. C'est Bonnet qu'on interroge », disions-nous. Que n'eussions-nous donné pour être à sa place ! A quatre heures, quand nos camarades sortirent de l'école, nous les vîmes défiler. Quelle belle journée ils avaient dû passer ! Et leur visage à tous, même celui des cancres, était éclairé par une lumière qui nous semblait celle de la science. Peut-être, pendant cet après-midi, avaient-ils appris des choses que nous ignorerions toujours. Ils seraient avant nous, maintenant nous ne les rattraperions jamais. D'après Ch.-L. PHILIPPE - Contes du matin. Gallimard

« dans les champs, etc.) 1. Est-ce que ce sont généralement les bons élèves qui font l'école buissonnière ? Pourquoi ? (Les mauvais élèvess'ennuient en classe.) 2. Pourquoi ne faut-il pas faire l'école buissonnière ? (C'est mal de tromper ses parents et son maître.

On risqueun accident.) Et surtout qu'éprouve-t-on ? 3. Est-il nécessaire de faire l'école buissonnière ? N'y a-t-il pas assez de jours de vacances ? 4. Comment appelle-t-on les enfants qui ne manquent pas la classe ? Et leur qualité ? l'assiduité.

Pourquoi faut-il être assidu ? 5. 4.

Actions et problèmes. Vous ne savez pas votre leçon.

Dehors il fait très beau et vous êtes tenté d'aller dans les bois.

Quelles idéesvous viennent à l'esprit ? 1. Un camarade veut vous entraîner au cinéma aux heures de classe.

Que lui répondez-vous ? 2. Votre oncle, qui va passer plusieurs jours à la maison, vous propose de l'accompagner un après-midi de classe.Que lui dites-vous ? 3. Vous avez un peu mal à la gorge.

Maman veut vous garder à la maison Mais une composition est prévue àl'école.

Composez le dialogue. 4. Quels sont, à votre avis, les seuls motifs d'absence valables ? 5. 5.

Résolution. Je ne manquerai pas la classe sans raison grave.

Je ne ferai pas l'école buissonnière, je serai assidu.. »

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