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LA Vème RÉPUBLIQUE (CRPE)

Publié le 22/02/2012

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I. LA NAISSANCE DE LA Vème RÉPUBLIQUE 1. Les faiblesses de la IVème République La Constitution de 1946, qui fonde la IVème République, donne à la France un régime parlementaire (poids important du pouvoir législatif) renforcé par la pratique politique : double investiture, contrôle des partis sur le choix des ministres, fragilité des majorités, faible durée des gouvernements (22 gouvernements en 12 ans). La IVème République doit faire face à des guerres coloniales dures, la guerre d'Indochine puis la guerre d'Algérie, qui amène sa chute.

« Le XX ème siècle Le 18 mars 1962, les gouvernements français et algériens décident de l’indépendance de l’Algérie (accords d’Evian).

La décision est approuvée par ré férendum (90 % de oui).

De Gaulle achève ensuite la décolonisation français e en accordant l’indépendance aux colonies d’Afrique noire et à Madagascar en 1960.

2.

La grandeur de la France L’action de De Gaulle s’organiser autour de 3 axes : indépendance de la France, rôle mondial du pays et exception française.

3.

L’usure du pouvoir Largement approuvée par les Français, la politique du général de Gaulle contribue à sa popularité.

Vers 1965, il paraît à l’apogée de son pouvoir.

Mai s une série de crises (déceptions électorales de 1965 et de 1967, crise de mai-juin 1968, majorité de « n on » au référendum d’avril 1969) témoignent de l’usure rapide de son pouvoir dans les années qui s uivent.

Les élections présidentielle de 1965, les 1 ère au suffrage universel, voient une montée de l’oppo sition.

Les Français reprochent à de Gaulle une sorte d’imm obilisme économique, le « caractère hautain » du régime et considèrent que de Gaulle est désormais u n homme du passé.

Ceux qui lui sont les moins favorables sont sans doute les Pieds-Noirs (les Fra nçais qui quittent l’Algérien pour la France après les accords d’Evian, en 1962), qui ont beaucoup souffer t de l’indépendance de l’Algérie, et les jeunes, qui sont indifférents à son passé glorieux pendant la 2 GM.

Dans ce contexte, de Gaulle n’est élu qu’au 2 nd tour contre François Mitterrand.

4.

Les événements de mai 1968 La crise La crise de mai 1968 ébranle le pouvoir gaulliste.

Sa spécificité réside dans la conjoncture de 3 crises : une crise étudiante, une grève générale et une cris e de régime.

Un soulèvement des étudiants se produit à partir du 2 mai et culmine avec les barricades du quartier Latin dans la nuit du 10-11 mai : ils revendiquent une société plus juste et moins tournée vers la consommation.

Les syndicats marquent leur solidarité avec les étu diants en organisant une grève générale les 13 mai (7 millions de grévistes).

Malgré la signature des accords de Grenelle entre le patronat et les syndic ats, qui instaurent des augmentations de salaires et rec onnaissent l’exercice du droit syndical dans l’entreprise, le travail ne reprend pas.

Le gouvernement s’avérant impuissant devant l’ample ur des mouvements sociaux, la crise devient politique.

Le retour à l’ordre La 30 mai, le général de Gaulle dissout l’Assemblée nationale de manière à recourir aux électeurs pour trancher entre le pays et le gouvernement.

La crise se dénoue et le travail reprend.

Les gaullistes remportent largement les élections l égislatives de juin 1968.

Mais le malaise social persiste et, le 28 avril 1969, suite à une majorité de « non » au référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat, le général de Gaulle se retire de la vie politique, jusqu’à sa mort le 9 novembre 1970.

III.

L’APRÈS GAULLISME (1969 – 1981) 1.

La présidence de Georges Pompidou (1969/1974) Il reste fidèle au gaullisme, notamment en ce qui c oncerne la politique extérieure vis-à-vis de l’OTAN , d’Israël et de l’Europe.

Sa présidence est marquée par une politique d’ouver ture vers la gauche : il crée le SMIC, développe la formation professionnelle et la régionalisation.

A sa mort en 1974, la crise économique qui commence se double d’une crise politique.. »

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